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L'agriculture, une passion exigeante
Des lycéens de la filière agro de l'Issat s'expriment sur leurs visions et leurs attentes des métiers de l'agriculture. Compte-rendu sans détours...
« C'est nous qui produisons, s'exclame Mathis en 1ère CGEA ! Pourtant, ce n'est pas nous qui fixons les prix, ce n'est pas normal ! On comprend pourquoi beaucoup de producteurs se tournent vers les circuits-courts quand ils le peuvent, poursuit-il. Cela leur permet d'avoir la main sur les prix. De plus, c'est une attente forte des consommateurs ». « Beaucoup d'argent circule dans une exploitation. En peu de générations, on est passé du fermier au gestionnaire d'exploitation ».
Pour Dani, 2nd Production animale, « le métier de l’agriculture est dur financièrement avec beaucoup d’impôts et de taxes ; de plus, la charge mentale et physique est lourde. Le métier est peu valorisé par rapport à tout le travail fourni. Il faut être très motivé et passionné ! »
Kilian, CAP Agroéquipement par apprentissage, est en ETA. Il trouve que les GPS apportent un confort de travail et sont un bon investissement pour l’avenir. « C’est bien pour un travail de précision ». Gabin, 2nd Production animale, pense que la robotisation facilitera encore plus le travail : « Ce n'est pas un métier facile. La charge de travail est énorme. La robotisation soulage la charge physique quotidienne. Nous sommes conscients des avantages qu'apporte la technologie. Mais, en contrepartie, cela ajoute des coûts d'investissement et de la charge mentale ».
« Les anciens, précise Lucas nous disent que le métier a toujours été dur mais c'est maintenant de plus en plus compliqué. En plus, travailler seul est pénible. Si on veut une vie de famille, il faut être en Gaec, trouver les bonnes personnes avec qui on s'entend bien ».
Dylan, 1ere CGEA, pense que les agriculteurs auront de plus en plus de défis financiers suite aux différentes hausses des prix et des rémunérations faibles : « Avec l'évolution des conditions climatiques, il faudra aussi gérer et préserver les différentes ressources : l'eau, l'énergie, la vie du sol ». Lina, 1ère CGEA, ajoute qu'il sera incontournable de « s'adapter en développant de nouvelles pratiques, de nouvelles cultures, de nouvelles variétés ».
En route vers les agricultures du 21e siècle !
Pour Dani, 2nd Production animale, « le métier de l’agriculture est dur financièrement avec beaucoup d’impôts et de taxes ; de plus, la charge mentale et physique est lourde. Le métier est peu valorisé par rapport à tout le travail fourni. Il faut être très motivé et passionné ! »
Kilian, CAP Agroéquipement par apprentissage, est en ETA. Il trouve que les GPS apportent un confort de travail et sont un bon investissement pour l’avenir. « C’est bien pour un travail de précision ». Gabin, 2nd Production animale, pense que la robotisation facilitera encore plus le travail : « Ce n'est pas un métier facile. La charge de travail est énorme. La robotisation soulage la charge physique quotidienne. Nous sommes conscients des avantages qu'apporte la technologie. Mais, en contrepartie, cela ajoute des coûts d'investissement et de la charge mentale ».
« Les anciens, précise Lucas nous disent que le métier a toujours été dur mais c'est maintenant de plus en plus compliqué. En plus, travailler seul est pénible. Si on veut une vie de famille, il faut être en Gaec, trouver les bonnes personnes avec qui on s'entend bien ».
Dylan, 1ere CGEA, pense que les agriculteurs auront de plus en plus de défis financiers suite aux différentes hausses des prix et des rémunérations faibles : « Avec l'évolution des conditions climatiques, il faudra aussi gérer et préserver les différentes ressources : l'eau, l'énergie, la vie du sol ». Lina, 1ère CGEA, ajoute qu'il sera incontournable de « s'adapter en développant de nouvelles pratiques, de nouvelles cultures, de nouvelles variétés ».
En route vers les agricultures du 21e siècle !