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La génétique accélère la sélection

Marie Raoult, technicienne création chez Synétics, et Valentin Piquet, agriculteur dans l'Orne, détaillent les apports de cet « outil » devenu indispensable.
Rencontre avec Marie Raoult, technicienne chez Synétics. (Crédit photo : Esteban HOUIS.)
Le groupe Synétics, en collaboration avec Innoval, est chargé de collecter et réaliser les doses sollicitées par les agriculteurs. Innoval prend en compte les demandes des éleveurs pour qu’ensuite Synétics récolte la semence demandée. Améliorer la production « Le but de la génétique dans un élevage, explique Marie Raoult, technicienne chez Synétics, est d’améliorer les gènes d'un troupeau pour pouvoir répondre aux attentes de l’agriculteur : améliorer la production, protéger les mamelles de la vache et diminuer les frais vétérinaires. Une nouveauté : la volonté de sélectionner des animaux sans cornes grâce à la génétique pour éviter un écornage douloureux pour les animaux. »
Tous les cinq ans, l'entreprise change son index. Cette année, priorité est donnée à la morphologie de la vache ainsi qu'à la production, à la longévité et aux anomalies génétiques. Lorsque la génétique est apparue dans les élevages, il fallait sept ans pour analyser la valeur d’un taureau. Aujourd'hui, grâce au génotypage, il est possible de connaître le potentiel d'amélioration génétique dès le premier mois. L'amélioration génétique a toujours été l'un des objectifs de l'élevage. L’intensification de la production en fait désormais un outil indispensable pour garantir la durabilité et la qualité du troupeau.
Remédier aux défauts C'est ce que confirme Valentin Piquet, exploitant dans l'Orne. « Dans mon exploitation, il y a 150 vaches laitières de race normande. Elles produisent une moyenne de 7 800 litres par an. La génétique me permet d’améliorer les performances laitières, tant en quantité qu'en qualité. Je suis venu au SPACE pour présenter une de mes vaches : Sélectionnée meilleure fromagère, une moyenne de 8 619 litres de lait et 689,8 de matière utile ! Valentin Piquet se dit satisfait de la génétique. « Le seul point négatif, c’est qu'elle va trop vite, car on n’a pas le temps de voir réellement le potentiel d'un taureau. Mais grâce à la génétique, je peux remédier aux défauts et améliorer les performances de mon troupeau. »
Dylan LE NEVE, Mathis VUILLERMINAZ, Lucas LALANDE, Esteban HOUIS Bac Professionnel CGEA
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