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Luis Carazo Jimenez et l'Europe agricole
Luis Carazo Jimenez est Espagnol. Il travaille, depuis 25 ans, à la commission européenne (Bruxelles). Il est chargé des questions internationales au sein de la direction générale de l’agriculture et du développement durable.
Quelle image de l’agriculture Française a la commission européenne ? C’est l’une des agricultures les plus performantes de l’union européenne. Elle est très bien intégrée avec le reste des pays membres. C’est un rôle pionnier dans le sens des savoirs et du développement des filières qui sont performantes sur les marchés intégrés à l’union européenne mais aussi à international. Donc, je dirais on ne peut pas évoquer la filière agroalimentaire européenne sans la filière agroalimentaire française.
Quelle stratégie mise en place pour renforcer la compétitivité des agriculteurs européens face à la concurrence ? Nous exportons plus que nous importons. Nous sommes le plus grand exportateur mondial de produits agroalimentaires. Ces exportations de l’agriculture de base imposent la qualité des produits. Donc il faut qu’il y ait des normes poussées, en terme de production pour que nous puissions être compétitifs avec une valeur ajoutée importante.
Autre point à considérer : la protection de notre agriculture par rapport aux importation des pays tiers. Ce commerce est important. Une grande partie de ce que nous importons au niveau agricole, des produits de base notamment pour l’alimentation des animaux, est transformée, au sein de l’union européenne, en produits de haute valeur. Donc, en général, nous sommes une agriculture très compétitive sur le marché international mais qui doit être soumise à la concurrence parce que la concurrence rapporte des opportunités à nos entreprises agroalimentaires.
Quel est votre point de vue sur l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne ? Cela est un grand enjeu pour l’union européenne dans son ensemble et pour l’agriculture européenne en particulier. Au niveau de sa surface agricole, l'Ukraine équivaut à peu près à la France et la Pologne. Si l’Ukraine entrait dans l’union européenne, on augmenterait la surface agricole de 26 %. L’Ukraine est un très grand pays a vocation agricole avec des sols très fertiles. C'est aussi un très grand producteur sur le marché international avec, notamment, des grandes cultures céréalières dont le blé principalement. Il y a, là, un défi pour l’agriculture européenne en tant que telle, mais aussi une opportunité. Au niveau de la sécurité alimentaire et des lois de l’agriculture européenne, il serait important de mettre à niveau les systèmes de production en Ukraine et en France. c'est un enjeu important dans le processus de discussion avec les autorités ukrainiennes. Il faut que les productions ukrainiennes soient conformes aux règles fixées par l’union européenne. Cela est un chemin long que l’on parcourra avec les autorités et les agriculteurs ukrainiens et européens.
Jérémie JOUAN, Mathis SALOUX, Mathéo VIDEIRA Bac Professionnel CGEA
Quelle image de l’agriculture Française a la commission européenne ? C’est l’une des agricultures les plus performantes de l’union européenne. Elle est très bien intégrée avec le reste des pays membres. C’est un rôle pionnier dans le sens des savoirs et du développement des filières qui sont performantes sur les marchés intégrés à l’union européenne mais aussi à international. Donc, je dirais on ne peut pas évoquer la filière agroalimentaire européenne sans la filière agroalimentaire française.
Quelle stratégie mise en place pour renforcer la compétitivité des agriculteurs européens face à la concurrence ? Nous exportons plus que nous importons. Nous sommes le plus grand exportateur mondial de produits agroalimentaires. Ces exportations de l’agriculture de base imposent la qualité des produits. Donc il faut qu’il y ait des normes poussées, en terme de production pour que nous puissions être compétitifs avec une valeur ajoutée importante.
Autre point à considérer : la protection de notre agriculture par rapport aux importation des pays tiers. Ce commerce est important. Une grande partie de ce que nous importons au niveau agricole, des produits de base notamment pour l’alimentation des animaux, est transformée, au sein de l’union européenne, en produits de haute valeur. Donc, en général, nous sommes une agriculture très compétitive sur le marché international mais qui doit être soumise à la concurrence parce que la concurrence rapporte des opportunités à nos entreprises agroalimentaires.
Quel est votre point de vue sur l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne ? Cela est un grand enjeu pour l’union européenne dans son ensemble et pour l’agriculture européenne en particulier. Au niveau de sa surface agricole, l'Ukraine équivaut à peu près à la France et la Pologne. Si l’Ukraine entrait dans l’union européenne, on augmenterait la surface agricole de 26 %. L’Ukraine est un très grand pays a vocation agricole avec des sols très fertiles. C'est aussi un très grand producteur sur le marché international avec, notamment, des grandes cultures céréalières dont le blé principalement. Il y a, là, un défi pour l’agriculture européenne en tant que telle, mais aussi une opportunité. Au niveau de la sécurité alimentaire et des lois de l’agriculture européenne, il serait important de mettre à niveau les systèmes de production en Ukraine et en France. c'est un enjeu important dans le processus de discussion avec les autorités ukrainiennes. Il faut que les productions ukrainiennes soient conformes aux règles fixées par l’union européenne. Cela est un chemin long que l’on parcourra avec les autorités et les agriculteurs ukrainiens et européens.
Jérémie JOUAN, Mathis SALOUX, Mathéo VIDEIRA Bac Professionnel CGEA