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Pour le désherbage, les bineuses bien sûr !
L'évolution vers des techniques économes en phytosanitaires, compatibles avec les principes de l'agroécologie, est proposée par les constructeurs.
Valentin du Montier est commercial chez Amazone, pour la partie bineuses, dans l’ouest de la France. Amazone a racheté en 2018 la marque Schmotzer pour avoir une nouvelle gamme de machines.
Pouvez vous nous présenter les bineuses de la marque ? Nous avons aujourd’hui deux machines avec une interface de guidage qui nous permet de guider la bineuse qui est attelée derrière.
Cette interface est guidée, soit par caméra, soit par palpeur. La caméra va reconnaître les rangs de culture et va jouer sur l’arrachement des adventices (ce que l'on appelait les mauvaises herbes !). On peut travailler à 2 cm de la plante et à des vitesses allant jusqu’à 16 km/h.
Sur le salon, nous avons la bineuse Schomtzer "Ventera 8.75" pour le maïs, qui est inspirée du semoir mono-graine, avec une poutre en H, ce qui permet de faire coulisser les éléments sur la poutre. Nous avons aussi une machine à contrôle par section : cela permet le relevage des éléments en bout de champ et va fonctionner comme les coupures de tronçons sur un pulvérisateur.
Le pourcentage d’adventices après le passage d’une bineuse est très aléatoire, cela va dépendre du stade de la culture. Le désherbage mécanique permet avant tout de créer un décalage entre le cycle de la plante et le cycle de l’adventice, pour favoriser le cycle de la plante. Sur certaines plantes, quand on intervient au bon stade, on peut réussir à retirer 90 % des adventices.
Quelles sont les évolutions à venir ? Étoffer la gamme, avoir des machines plus larges, plus petites. Avoir une autre interface de guidage. Améliorer la technologie et aussi avoir notre propre caméra, parce que c’est une caméra d'une autre marque qui pour l’instant équipe nos machines.
Jérémie, JOUAN,
Mathis SALOUX, Mathéo VIDEIRA Bac Professionnel CGEA
Pouvez vous nous présenter les bineuses de la marque ? Nous avons aujourd’hui deux machines avec une interface de guidage qui nous permet de guider la bineuse qui est attelée derrière.
Cette interface est guidée, soit par caméra, soit par palpeur. La caméra va reconnaître les rangs de culture et va jouer sur l’arrachement des adventices (ce que l'on appelait les mauvaises herbes !). On peut travailler à 2 cm de la plante et à des vitesses allant jusqu’à 16 km/h.
Sur le salon, nous avons la bineuse Schomtzer "Ventera 8.75" pour le maïs, qui est inspirée du semoir mono-graine, avec une poutre en H, ce qui permet de faire coulisser les éléments sur la poutre. Nous avons aussi une machine à contrôle par section : cela permet le relevage des éléments en bout de champ et va fonctionner comme les coupures de tronçons sur un pulvérisateur.
Le pourcentage d’adventices après le passage d’une bineuse est très aléatoire, cela va dépendre du stade de la culture. Le désherbage mécanique permet avant tout de créer un décalage entre le cycle de la plante et le cycle de l’adventice, pour favoriser le cycle de la plante. Sur certaines plantes, quand on intervient au bon stade, on peut réussir à retirer 90 % des adventices.
Quelles sont les évolutions à venir ? Étoffer la gamme, avoir des machines plus larges, plus petites. Avoir une autre interface de guidage. Améliorer la technologie et aussi avoir notre propre caméra, parce que c’est une caméra d'une autre marque qui pour l’instant équipe nos machines.
Jérémie, JOUAN,
Mathis SALOUX, Mathéo VIDEIRA Bac Professionnel CGEA