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Pour un équilibre production-préservation
Simon Uzenat est conseiller régional, référent du Pays de Redon, sénateur du Morbihan. Il répond aux questions des jeunes lycéens de l'Issat.
Pour Simon Uzenat, sans agriculteurs, il n’y a ni société, ni survie possible pour les êtres humains. Des élèves l'ont interrogé...
Pensez-vous que les agriculteurs préservent l’environnement ? Leurs efforts ont été majeurs durant ces dernières années, en particulier en Bretagne. Il faut trouver le bon point d’équilibre entre la production alimentaire indispensable à la vie humaine et la préservation de nos ressources et des écosystèmes, du climat. Les premiers concernés par ces enjeux sont les agriculteurs car ils sont aussi les premières victimes des dérèglements climatiques.
Comment envisagez-vous de promouvoir les énergies renouvelables ? Restons vigilants pour ne pas créer de concurrence d’usages entre des terres dont la vocation première est et doit rester nourricière.
Si un ou plusieurs projets de mégabassine se font, le soutenez-vous ? Mon premier réflexe, c'est d'être très réservé car il existe des solutions alternatives. Concernant la ressource en eau, il faut faire attention aux conflits d’usage potentiels. L’agriculture dispose naturellement d'un droit de priorité sur l’utilisation de la ressource en eau mais dans des conditions qu’il convient de définir collectivement, avec les représentants de l’État, des collectivités, des ONG, des associations… Cette concertation étroite très en amont est indispensable et doit permettre une gestion raisonnée de la ressource en eau.
Préférez-vous avoir plus d’agriculteurs en bio que maintenant ? Le soutien à l’agriculture biologique fait partie des priorités de la Région Bretagne qui a adopté un « plan bio ». Nous avons mis en place, en partenariat avec les Départements, une centrale d’achat pour les denrées alimentaires pour les lycées et les collèges. Nous avons également engagé des moyens financiers supplémentaires, 1,35 million d’euros, pour renforcer la part de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration collective.
Oui, nous voulons soutenir toujours plus l’agriculture biologique mais nous refusons d’opposer les modèles. L’agriculture biologique a un rôle pionnier mais qui ne doit pas exclure les autres formes de production qui s’engagent elles-mêmes sur des voies de labellisation, d’agriculture raisonnée et de précision. Je compte sur vous, jeunes lycéens, futurs professionnels pour poursuivre dans cette voie.
Propos recueillis par Jérémie JOUAN et Mathis SALOUX, 1re CGEA.
Pensez-vous que les agriculteurs préservent l’environnement ? Leurs efforts ont été majeurs durant ces dernières années, en particulier en Bretagne. Il faut trouver le bon point d’équilibre entre la production alimentaire indispensable à la vie humaine et la préservation de nos ressources et des écosystèmes, du climat. Les premiers concernés par ces enjeux sont les agriculteurs car ils sont aussi les premières victimes des dérèglements climatiques.
Comment envisagez-vous de promouvoir les énergies renouvelables ? Restons vigilants pour ne pas créer de concurrence d’usages entre des terres dont la vocation première est et doit rester nourricière.
Si un ou plusieurs projets de mégabassine se font, le soutenez-vous ? Mon premier réflexe, c'est d'être très réservé car il existe des solutions alternatives. Concernant la ressource en eau, il faut faire attention aux conflits d’usage potentiels. L’agriculture dispose naturellement d'un droit de priorité sur l’utilisation de la ressource en eau mais dans des conditions qu’il convient de définir collectivement, avec les représentants de l’État, des collectivités, des ONG, des associations… Cette concertation étroite très en amont est indispensable et doit permettre une gestion raisonnée de la ressource en eau.
Préférez-vous avoir plus d’agriculteurs en bio que maintenant ? Le soutien à l’agriculture biologique fait partie des priorités de la Région Bretagne qui a adopté un « plan bio ». Nous avons mis en place, en partenariat avec les Départements, une centrale d’achat pour les denrées alimentaires pour les lycées et les collèges. Nous avons également engagé des moyens financiers supplémentaires, 1,35 million d’euros, pour renforcer la part de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration collective.
Oui, nous voulons soutenir toujours plus l’agriculture biologique mais nous refusons d’opposer les modèles. L’agriculture biologique a un rôle pionnier mais qui ne doit pas exclure les autres formes de production qui s’engagent elles-mêmes sur des voies de labellisation, d’agriculture raisonnée et de précision. Je compte sur vous, jeunes lycéens, futurs professionnels pour poursuivre dans cette voie.
Propos recueillis par Jérémie JOUAN et Mathis SALOUX, 1re CGEA.