Blues, dépression, comment vivre avec ?

Du blues de la rentrée jusqu'à la dépression saisonnière hivernale, il y a des êtres, des causes et surtout, des remèdes.
La mélancolie des beaux jours (Crédit photo : Pexels.com - Klaus Nielsen)
Durant les vacances d'été, nous planons dans une béatitude estivale par une vie sans soucis, sans stress et du temps libre pour vaquer à nos occupations. A la fin de cette période, nous sommes dans le déni de la rentrée, dans une angoisse pour certains.

Ce sentiment est diagnostiqué : c'est le blues de la rentrée, et plus rarement pour les cas les plus sévères, la dépression hivernale qui concerne 10 % de la population. Pour le blues comme pour la dépression hivernale, les symptômes sont l’irritabilité, la difficulté à s’endormir et à se concentrer, la baisse de libido et des fringales de sucré. Le manque de motivation pour effectuer une quelconque activité et le besoin de planifier un futur voyage en font également partie.
Si vous vous reconnaissez dans cette liste de symptômes, vous souffrez peut-être du blues de rentrée ou d’une dépression saisonnière.
Les causes Ces deux états d’esprit sont justifiés scientifiquement. Nous sommes moins exposés à la lumière en hiver qu’en été. Les activités en plein air et sous les chauds rayons du soleil se font plus rares. De surcroît, le changement d’heure et le solstice d’hiver n’arrangent pas la situation. Par conséquent, notre taux de vitamine D, essentiel pour le bon fonctionnement de l’organisme, diminue. De plus, des substances chimiques comme la mélatonine ou les neurotransmetteurs de la sérotonine impactent l’humeur et le sommeil, si leurs taux sont manifestement bas.
Les solutions Cependant, pas d’inquiétude ! De nombreuses solutions existent. Premièrement, afin de stabiliser toutes ces carences, il est recommandé de consommer des aliments riches en vitamine D comme des épinards, des poissons gras comme le saumon ou des compléments alimentaires.
Concernant le taux de sérotonine et de mélatonine, des traitements efficaces peuvent être préscrits par votre médecin. La luminothérapie, imitant la lumière naturelle par une exposition régulière à une lumière artificielle, s’avère très efficace contre les symptômes dépressifs. De plus, l’activité physique est recommandée. Le yoga ou la course sont très connus pour leurs effets bénéfiques pour le mental, grâce à la sécrétion d’endorphine notamment.
Outre les traitements et l’alimentation, des solutions plus accessibles sont préconisées contre le blues de la rentrée. Certes, votre bronzage peaufiné toute la saison va s'effacer mais ce n’est pas le cas des souvenirs. Ils ont une place dans votre mémoire et une conséquence sur votre façon de vivre. Je vous conseille d’y songer et de vous demander ce qui vous rendait si léger et béat. Était-ce votre goût pour l’aventure ? Les sorties entre amis ?
Une fois ces raisons établies, tentez de les réadapter dans votre quotidien hivernal fade et banal pour certains. Pensez à voir votre famille et vos amis pour vaincre la solitude, allez découvrir chaque semaine un nouveau café, une rue, un musée autour de chez vous pour reproduire ce grain de folie et ce goût pour l’aventure que vous appréciez tant. En bref, instaurez ces plaisirs estivaux en ces jours plus frais.
Positivité ! Le blues et la dépression hivernale sont dus à la baisse de luminosité qui a lieu en automne-hiver. Leurs causes sont chimiques (neurotransmetteurs, hormones, vitamines) et leurs solutions diverses et variées. On peut recourir à des traitements, des thérapies aussi et surtout à des habitudes pour pimenter vos journées pluvieuses et froides. Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est que passager, prenez soin de vous et tout ira pour le mieux !
Mathilde Huet. 1ère4
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