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L'espace, une conquête en extension !
4 octobre 1957, Spoutnik 1 est le premier satellite URSS mis en orbite par l'homme. Spoutnik 2 et Laïka, la chienne soviétique, l'ont été les 2 et 3 novembre 1957. C'est le premier être vivant en orbite autour de la Terre, mais aussi le premier à mourir dans l'espace.
Le début de la conquête spatiale jusqu'à aujourd'hui
Ces évènements marquent un réel début dans la conquête spatiale et poursuivent l'idée de "la course à l'espace" entre les Etats-Unis et l'URSS, durant la guerre froide.
L'URSS continue dans sa lancée, en envoyant le 12 avril 1961, le premier homme dans l'espace. Le cosmonaute* soviétique Youri Gagarine, à bord de son vaisseau Vostok 1, accomplit le tour de la Terre en 108 min. Surnommé le "Christophe Colomb de l'espace", il ouvre une nouvelle ère, celle de l'exploration spatiale par et pour les hommes.
En 1963, Valentina Terechkova est la première femme dans l'espace. Encore une fois, l'URSS impose sa puissance spatiale. Cependant, dans cette "course à l'espace", arrive aussi la "course à la Lune".
Les Etats-Unis posent le pied sur la Lune en 1969. Cette mission, Apollo11, regroupe trois astronautes, Neil Amstrong (1930-2012), Buzz Aldrin (1930) et Michael Collins (1930-2021). Neil Amstrong est le premier homme à poser le pied sur la lune, suivi de Buzz Aldrin. Tandis que, Michael Collins se retrouve coupé du reste du monde, lorsqu'il passe en orbite du côté de la face cachée de la Lune.
Ensuite, en 1971, l'URSS envoie sa première station spatiale dans l'espace, Saliout. Les Américains ne sont pas loin, puisqu'en 1973, ils mettent en orbite leur station spatiale, Skylab. Le 20 novembre 1998, soit 25 ans après Skylab, la Station Spatiale Internationale (ISS) est lancée. Toujours en activité, avec ses 110m de longueur, 74m de largeur, 30m de hauteur, et 420 tonnes, elle orbite autour de la Terre entre 360 et 410 km d'altitude, à une vitesse d'à peu près 28 000km/h.
Les objectifs d'une telle infrastructure sont avant tout scientifiques. Le but est d'améliorer nos connaissances de l'espace et de l'univers ; d'étudier les effets de l'apesanteur (l'absence de pesanteur) sur les organismes vivants ; d'observer et d'étudier la Terre, ainsi que de mettre au point des techniques de survie dans l'optique de séjours plus longs et plus loin, comme Mars.
De nouveaux acteurs Néanmoins, depuis le début du 21ème siècle, les acteurs privés font leur place dans l'industrie aérospatiale. C'est le cas d'Elon Musk, avec sa société privée SpaceX. Avec des lanceurs réutilisables, les fusées SpaceX se différencient des autres fusées déjà en service. La première mission opérationnelle de cette société privée américaine, avec un équipage à bord, s'est déroulée en novembre 2020, le but étant d'emmener quatre astronautes jusqu'à l'ISS.
En plus de ces acteurs, de nouvelles puissances spatiales émergent. C'est le cas de la Chine qui, réussit un alunissage sur la face cachée, avec son module lunaire en 2019.
L'Inde se lance elle aussi à la conquête de l'espace, dans le but d'atteindre le rang de grande puissance. En 2019, la fusée GSLV-MkIII, devient une fierté nationale. De plus, l'agence spatiale Indienne, ISRO, prévoit de poser un module lunaire, et ainsi devenir la quatrième nation à alunir avec un module.
Le futur de l'exploration spatiale De son côté, la NASA prépare un nouveau programme, Artemis, dans le but d'emmener quatre astronautes sur le Lune d'ici 2025, soit 56 ans après Apollo 11.
Le nom de cette nouvelle mission possède un lien particulier avec le programme de 1969. En effet, Apollo, dérivé du dieu de la mythologie grecque Apollon, possédait une sœur jumelle, Artémis. Cette dernière, déesse de la nature, de la chasse... est aussi associée à notre satellite, la Lune.
Pour mener à bien cette mission, il y a plusieurs étapes nécessaires et indispensables. Tout d'abord, la fusée, ici, le Space Lauch System (SLS), un lanceur spatial américain, effectuera son premier vol d'essai en février 2022. Ensuite, à bord de cette fusée, les astronautes s'installeront dans la capsule Orion. Cette capsule, réutilisable grâce à un bouclier thermique de protection et des parachutes de freinage pour l'amerrissage, pourra transporter quatre astronautes pour un séjour de trois semaines. Orion sera aussi testée avec le lanceur SLS, sans astronaute, avec un survol de la Lune, avant de retomber sur Terre, lors de la mission Artémis 1, qui permettra aussi de collecter des données lors de la rentrée atmosphérique de la capsule.
Suivra ensuite Artémis 2, avec des astronautes cette fois-ci, mais toujours en survol de la Lune, sans s'y poser, durant dix jours.
Cependant, ce programme a été lancé sous la présidence de Donald Trump, et aujourd'hui le parti démocrate américain, avec Joe Biden, affirme que "Les démocrates soutiennent le renforcement des missions d'observation de la Terre de la NASA et de la National Oceanic and Atmospheric Administration afin de mieux comprendre l'impact du changement climatique sur notre planète". C'est pourquoi la mission Artemis pourrait être décalée de plusieurs années si le budget américain décide de se concentrer en majorité dans des satellites pour l'observation de la Terre et non dans l'exploration lunaire.
*cosmonaute : astronaute russe/ taïkonaute : astronaute chinois/ spationaute : astronaute européen
Isaline LANGEVIN TLE4
L'URSS continue dans sa lancée, en envoyant le 12 avril 1961, le premier homme dans l'espace. Le cosmonaute* soviétique Youri Gagarine, à bord de son vaisseau Vostok 1, accomplit le tour de la Terre en 108 min. Surnommé le "Christophe Colomb de l'espace", il ouvre une nouvelle ère, celle de l'exploration spatiale par et pour les hommes.
En 1963, Valentina Terechkova est la première femme dans l'espace. Encore une fois, l'URSS impose sa puissance spatiale. Cependant, dans cette "course à l'espace", arrive aussi la "course à la Lune".
Les Etats-Unis posent le pied sur la Lune en 1969. Cette mission, Apollo11, regroupe trois astronautes, Neil Amstrong (1930-2012), Buzz Aldrin (1930) et Michael Collins (1930-2021). Neil Amstrong est le premier homme à poser le pied sur la lune, suivi de Buzz Aldrin. Tandis que, Michael Collins se retrouve coupé du reste du monde, lorsqu'il passe en orbite du côté de la face cachée de la Lune.
Ensuite, en 1971, l'URSS envoie sa première station spatiale dans l'espace, Saliout. Les Américains ne sont pas loin, puisqu'en 1973, ils mettent en orbite leur station spatiale, Skylab. Le 20 novembre 1998, soit 25 ans après Skylab, la Station Spatiale Internationale (ISS) est lancée. Toujours en activité, avec ses 110m de longueur, 74m de largeur, 30m de hauteur, et 420 tonnes, elle orbite autour de la Terre entre 360 et 410 km d'altitude, à une vitesse d'à peu près 28 000km/h.
Les objectifs d'une telle infrastructure sont avant tout scientifiques. Le but est d'améliorer nos connaissances de l'espace et de l'univers ; d'étudier les effets de l'apesanteur (l'absence de pesanteur) sur les organismes vivants ; d'observer et d'étudier la Terre, ainsi que de mettre au point des techniques de survie dans l'optique de séjours plus longs et plus loin, comme Mars.
De nouveaux acteurs Néanmoins, depuis le début du 21ème siècle, les acteurs privés font leur place dans l'industrie aérospatiale. C'est le cas d'Elon Musk, avec sa société privée SpaceX. Avec des lanceurs réutilisables, les fusées SpaceX se différencient des autres fusées déjà en service. La première mission opérationnelle de cette société privée américaine, avec un équipage à bord, s'est déroulée en novembre 2020, le but étant d'emmener quatre astronautes jusqu'à l'ISS.
En plus de ces acteurs, de nouvelles puissances spatiales émergent. C'est le cas de la Chine qui, réussit un alunissage sur la face cachée, avec son module lunaire en 2019.
L'Inde se lance elle aussi à la conquête de l'espace, dans le but d'atteindre le rang de grande puissance. En 2019, la fusée GSLV-MkIII, devient une fierté nationale. De plus, l'agence spatiale Indienne, ISRO, prévoit de poser un module lunaire, et ainsi devenir la quatrième nation à alunir avec un module.
Le futur de l'exploration spatiale De son côté, la NASA prépare un nouveau programme, Artemis, dans le but d'emmener quatre astronautes sur le Lune d'ici 2025, soit 56 ans après Apollo 11.
Le nom de cette nouvelle mission possède un lien particulier avec le programme de 1969. En effet, Apollo, dérivé du dieu de la mythologie grecque Apollon, possédait une sœur jumelle, Artémis. Cette dernière, déesse de la nature, de la chasse... est aussi associée à notre satellite, la Lune.
Pour mener à bien cette mission, il y a plusieurs étapes nécessaires et indispensables. Tout d'abord, la fusée, ici, le Space Lauch System (SLS), un lanceur spatial américain, effectuera son premier vol d'essai en février 2022. Ensuite, à bord de cette fusée, les astronautes s'installeront dans la capsule Orion. Cette capsule, réutilisable grâce à un bouclier thermique de protection et des parachutes de freinage pour l'amerrissage, pourra transporter quatre astronautes pour un séjour de trois semaines. Orion sera aussi testée avec le lanceur SLS, sans astronaute, avec un survol de la Lune, avant de retomber sur Terre, lors de la mission Artémis 1, qui permettra aussi de collecter des données lors de la rentrée atmosphérique de la capsule.
Suivra ensuite Artémis 2, avec des astronautes cette fois-ci, mais toujours en survol de la Lune, sans s'y poser, durant dix jours.
Cependant, ce programme a été lancé sous la présidence de Donald Trump, et aujourd'hui le parti démocrate américain, avec Joe Biden, affirme que "Les démocrates soutiennent le renforcement des missions d'observation de la Terre de la NASA et de la National Oceanic and Atmospheric Administration afin de mieux comprendre l'impact du changement climatique sur notre planète". C'est pourquoi la mission Artemis pourrait être décalée de plusieurs années si le budget américain décide de se concentrer en majorité dans des satellites pour l'observation de la Terre et non dans l'exploration lunaire.
*cosmonaute : astronaute russe/ taïkonaute : astronaute chinois/ spationaute : astronaute européen
Isaline LANGEVIN TLE4