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Le masculinisme sur les réseaux sociaux, un danger pour l'éducation des garçons ?
Ce mouvement masculin diffuse des contenus sexistes et anti-femmes sur internet.
Pilule rouge ou pilule bleue ? Un concept tout droit tiré du film Matrix. Un choix s’impose aux hommes, "bluepill" : rester opprimé par la société et les femmes, ou "redpill" : considérer les femmes comme elles sont, c’est-à-dire d’après les masculinistes : "vilaines". Le décor est posé.
Cette approche simpliste est une des manières d’aborder facilement le mouvement qui s’apparente comme opposé à celui du féminisme.
Antiféminisme Sur les réseaux sociaux, ce type de contenu est accessible à tous et surtout aux jeunes, les garçons étant souvent visés. L’idée d’être fort, courageux, de ne pas pleurer, vient souvent titiller nos oreilles dans les cours de récré, en primaire et au collège. Ces "valeurs" sont reprises par les masculinistes, de façon extrême, avec un élément supplémentaire : avoir le dessus sur les femmes.
Ils déclarent que la femme ne « doit pas prendre plus de place que l'homme », doit « répondre aux besoins de l’homme », et autres propos misogynes. L'idéal patriarcal, selon lequel l'homme est supérieur à la femme et que celle-ci doit s'adapter pour asservir leurs envies, est presque devenu la devise des masculinistes.
Leurs propos prônent souvent les agressions sexuelles, le viol, voire le féminicide. Des hommes en quête d'un retour dans le passé où les femmes sont soumises et les hommes sur un piédestal.
Un réel impact sur les jeunes Énormément d'autres faits énoncés ne sont ni scientifiques, ni prouvés. Néanmoins, un jeune public non-averti peut prendre ces paroles pour acquises et véridiques, tandis qu’elles ne sont absolument pas vérifiées. Cela revient à dire qu’ils diffusent de probables « fake news ».
Au-delà de cela, de jeunes garçons à peine arrivés à l'éveil de leur développement social et personnel, peuvent avoir tendance à boire les paroles de ces hommes confiants, à la carrure imposante. Le problème est là. Ces propos souvent violents vont avoir un impact sur les relations amoureuses et amicales de ces garçons juvéniles. C'est pourquoi il est nécessaire d'encadrer et d'accompagner les jeunes, filles ou garçons, sur tous les contenus à leur portée sur internet.
Madeleine Guettman. T1
Cette approche simpliste est une des manières d’aborder facilement le mouvement qui s’apparente comme opposé à celui du féminisme.
Antiféminisme Sur les réseaux sociaux, ce type de contenu est accessible à tous et surtout aux jeunes, les garçons étant souvent visés. L’idée d’être fort, courageux, de ne pas pleurer, vient souvent titiller nos oreilles dans les cours de récré, en primaire et au collège. Ces "valeurs" sont reprises par les masculinistes, de façon extrême, avec un élément supplémentaire : avoir le dessus sur les femmes.
Ils déclarent que la femme ne « doit pas prendre plus de place que l'homme », doit « répondre aux besoins de l’homme », et autres propos misogynes. L'idéal patriarcal, selon lequel l'homme est supérieur à la femme et que celle-ci doit s'adapter pour asservir leurs envies, est presque devenu la devise des masculinistes.
Leurs propos prônent souvent les agressions sexuelles, le viol, voire le féminicide. Des hommes en quête d'un retour dans le passé où les femmes sont soumises et les hommes sur un piédestal.
Un réel impact sur les jeunes Énormément d'autres faits énoncés ne sont ni scientifiques, ni prouvés. Néanmoins, un jeune public non-averti peut prendre ces paroles pour acquises et véridiques, tandis qu’elles ne sont absolument pas vérifiées. Cela revient à dire qu’ils diffusent de probables « fake news ».
Au-delà de cela, de jeunes garçons à peine arrivés à l'éveil de leur développement social et personnel, peuvent avoir tendance à boire les paroles de ces hommes confiants, à la carrure imposante. Le problème est là. Ces propos souvent violents vont avoir un impact sur les relations amoureuses et amicales de ces garçons juvéniles. C'est pourquoi il est nécessaire d'encadrer et d'accompagner les jeunes, filles ou garçons, sur tous les contenus à leur portée sur internet.
Madeleine Guettman. T1