Maltraitance animalière : we're the champions

Labrador noir (Crédit photo : pinterest)
100.000 animaux ont été abandonnés en France depuis le 22 juin dernier.
8 937 signalements de maltraitance animale ont été recensés depuis le mois de mars.
Quatorze millions de Français se rendent dans un des 150 cirques traditionnels (fixes ou itinérants) de France, chaque année.
Et ces chiffres ne vous donnent pas envie de réagir ? En France, nous sommes les champions de l'abandon.
Ce taux ne cesse d'augmenter et a notamment fait un bond de 28 % depuis les dernières vacances d'été. Nous entendons dans notre vie quotidienne des phrases du type "Quelqu'un finira bien par les prendre" ou encore "Ton absence ? Il ne s'en rendra même pas compte".
Mais, un animal n'est pas un objet. Au contraire, il est même le meilleur ami de l'homme ; du moment que vous l'estimez comme il se doit, un animal est capable d'apporter plus d'amour à un homme qu'à lui même.
L'abandon L'abandon est un des facteurs de la maltraitance animalière qui de nos jours est de plus en plus connu. Celle-ci est un fléau inacceptable et impardonnable. Depuis le 28 janvier 2015, l'Assemblée nationale a voté un projet de loi reconnaissant enfin l'animal comme un "être vivant doué de sensibilité" dans le Code Civil (article 515-14), et qui n'est plus considéré comme un meuble (article 528). Ces lois ont déverrouillées le débat démocratique autour de l'amélioration de la condition de vie animale.
Ce n'est pas assez étant donné le nombre d'animaux en France subissant des châtiments injustifiés et injustifiables.
Rappelons que les peines en cas de maltraitance animalière s'élèvent, depuis le 09 avril 2019, à 450 euros d'amende si l'animal subit une atteinte à son intégrité et/ou à sa vie ; à 750 euros si l'animal subit de mauvais traitements et à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende si ce dernier est victime de sévices graves et d'actes de cruauté ou d'abandon. Le président Emmanuel Macron est également investi pour cette cause et le 15 novembre 2019, le conseil de Paris a voté, à l'unanimité, dès 2020, la fin de la délivrance des autorisations d'occupation de terrains par les cirques, qui mette en scène des animaux sauvages, sur la ville de Paris.
Le cirque Parlons maintenant d'eux. "Elle danse", voilà ce que le responsable du cirque de la Piste d'Or a dit en voyant l'éléphante Maya se tordre de douleur sous l'effet des lésions mycosiques causées par les postures contre-nature qu'il lui ordonne, comme s'asseoir sur un tabouret. Troubles du comportements compulsifs, cloisonnement, baisse de la résistance immunitaire, ce sont des mots compliqués que l'on ne comprend pas toujours et pourtant ces atrocités sont le quotidien de milliers d'animaux autour du globe, captifs de cirques. Les animaux sauvages enfermés dans les cirques ne peuvent obtenir les soins dont elles ont besoin. L'argent des personnes ignorantes qui payent pour assister à ce spectacle navrant et calamiteux ne rapportent pas suffisament pour subvenir aux besoins de tous.
La condition de vie animale au sein des cirques a alarmé les vétérinaires d'Europe, qui ont voté à 91,5 % l'obligation d'offrir une condition de vie convenable aux animaux de cirques et des delphinariums.
Habitués à la présence de l'homme, les animaux sont nés avec les mêmes besoins et patrimoines génétiques que leurs congénères sauvage. Il est sûr que lorsque nous payons deux euros afin de nous divertir, nous ne pensons pas forcément à ces pauvres lionceaux, ces pauvres oursons, et autres animaux qui sont enfermés dans un environnement inadapté à leur mode de vie normal : éclairage à la lumière artificielle, expositionsous des températures inadaptées à leur besoins physiologiques, transports longs et fréquents, excès de contacts avec le public et manque avec leurs congénères.
"Maki & Cie" Cependant déjà beaucoup d'entre nous ont ouvert les yeux sur ces pratiques, puisque 67 % des Français (soit près de 7 personnes sur 10) demandent déjà une réglementation mettant fin à l’exploitation cruelle des animaux sauvages dans les cirques. Que ce soit au sein des cirques, chez nous ou encore, dans d'autres pays, la maltraitance animalière doit prendre fin.
Plusieurs élèves de première ont décidé de créer une nouvelle association au coeur de notre lycée. Cette dernière se nomme "Maki & Cie" et consiste à prévenir et à agir contre la maltraitance animalière à notre échelle. Nous essayerons de sensibiliser les autres élèves afin que Notre Dame d'Espérance aide au mieux cette cause qui nous tient à coeur.
N'hésitez pas à rejoindre notre association, si vous aussi vous voulez lutter pour le respect des animaux.
Vous pouvez aussi vous rendre sur les sites de la fondation 30 millions d'amis et de la SPA, afin de signer les multiples pétitions qu'ils y proposent, comme celle pour la fermeture des fermes à fourrures.
Savannah LACROIX.
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