Journal des Lycées > L'actualité des lycées
> Loire-Atlantique > Lycée Notre Dame d'Espérance > Les articles > Permis à 17 ans : bien ou mal ?
Permis à 17 ans : bien ou mal ?
Le permis à 17 ans est-il une nouvelle opportunité pour les jeunes conducteurs ?
Depuis le 1er janvier 2024, l'âge légal pour passer le permis de conduire est abaissé à 17 ans. Une mesure ambitieuse qui, selon le gouvernement, vise à faciliter la mobilité des alternants et des stagiaires de bac pro.
Qu'en dit Mattieu ? Matthieu, 19 ans, en apprentissage en CAP Boulangerie : « Pour moi qui commence parfois à travailler à 2h30 du matin, avoir le permis est un avantage indéniable. Cela me permettra d'arriver plus tôt chez mon patron, contrairement aux transports en commun qui ne démarrent qu'à 6h du matin. »
Un témoignage qui souligne l'importance de cette mesure pour les jeunes travailleurs en apprentissage.
Et Coline ? « Je pense que le permis de conduire à 17 ans est une bonne chose, du point de vue des adolescents. Malgré tout, je ne suis pas sûre que cette nouvelle mesure soit une bonne idée. Je crains qu’il y ait plus d’accidents sur la route. Les jeunes de 17 ans peuvent être, pour certains, très inconscients. J’ai des doutes, notamment sur le fait qu’ils roulent plus vite que ce qui est autorisé en faisant la course, par exemple.
En tant qu’adolescente, je suis contente que cette mesure soit mise en place, mais j’espère que ça ne rajoutera pas du danger pour les piétons et les autres conducteurs. »
Point de vue des professionnels Cette décision n'est pas sans susciter certaines craintes. Les professionnels redoutent notamment une surcharge des centres d'examen, déjà confrontés à des délais d'attente conséquents. Par ailleurs, la sécurité routière demeure une préoccupation majeure. Une enquête réalisée par MAAF Prévention révèle qu'un jeune sur trois a déjà conduit sous l'emprise de l'alcool ou de drogues.
Du côté du gouvernement Élisabeth Borne, alors Première Ministre, rassurait en évoquant l'Irlande et la Slovaquie, où le permis à 17 ans n'a pas entraîné plus d'accidents. Elle avait annoncé une aide de 500 € pour les lycéens professionnels, similaire à celle des apprentis, facilitant leurs déplacements pour les stages.
Alors que la France adopte cette évolution, il est crucial de renforcer les mesures de suivi et de sensibilisation pour garantir la sécurité routière.
Eloïse Blandin. BTS CG1
Qu'en dit Mattieu ? Matthieu, 19 ans, en apprentissage en CAP Boulangerie : « Pour moi qui commence parfois à travailler à 2h30 du matin, avoir le permis est un avantage indéniable. Cela me permettra d'arriver plus tôt chez mon patron, contrairement aux transports en commun qui ne démarrent qu'à 6h du matin. »
Un témoignage qui souligne l'importance de cette mesure pour les jeunes travailleurs en apprentissage.
Et Coline ? « Je pense que le permis de conduire à 17 ans est une bonne chose, du point de vue des adolescents. Malgré tout, je ne suis pas sûre que cette nouvelle mesure soit une bonne idée. Je crains qu’il y ait plus d’accidents sur la route. Les jeunes de 17 ans peuvent être, pour certains, très inconscients. J’ai des doutes, notamment sur le fait qu’ils roulent plus vite que ce qui est autorisé en faisant la course, par exemple.
En tant qu’adolescente, je suis contente que cette mesure soit mise en place, mais j’espère que ça ne rajoutera pas du danger pour les piétons et les autres conducteurs. »
Point de vue des professionnels Cette décision n'est pas sans susciter certaines craintes. Les professionnels redoutent notamment une surcharge des centres d'examen, déjà confrontés à des délais d'attente conséquents. Par ailleurs, la sécurité routière demeure une préoccupation majeure. Une enquête réalisée par MAAF Prévention révèle qu'un jeune sur trois a déjà conduit sous l'emprise de l'alcool ou de drogues.
Du côté du gouvernement Élisabeth Borne, alors Première Ministre, rassurait en évoquant l'Irlande et la Slovaquie, où le permis à 17 ans n'a pas entraîné plus d'accidents. Elle avait annoncé une aide de 500 € pour les lycéens professionnels, similaire à celle des apprentis, facilitant leurs déplacements pour les stages.
Alors que la France adopte cette évolution, il est crucial de renforcer les mesures de suivi et de sensibilisation pour garantir la sécurité routière.
Eloïse Blandin. BTS CG1