Quelles solutions pour notre planète ?

Des solutions s'offrent à nous afin de nous permettre d'essayer de réduire notre empreinte écologique. Allons-y !
Notre Terre a besoin de nous ! (Crédit photo : pixabay)
Qu'est-ce-que
l'empreinte écologique ?
C'est l'indicateur de notre impact écologique sur l'environnement. Il sert à évaluer notre consommation de ressources naturelles et leur capacité à se régénérer. Par exemple, quand on achète un meuble, on regarde son empreinte écologique :
d'où vient mon produit ?
comment est-il fabriqué ?
est-il recyclable ?...
Cette évaluation a été inventée par deux chercheurs américains en 1990 : Mathis Wachernagel et William Rees.
A quoi sert
cette empreinte ?
A savoir si notre environnement va continuer à se dégrader ou pas , à faire des comparaisons entre les villes, les pays et même entre les populations... L'empreinte écologique concerne tout : objets, services, activités, etc... Pour la calculer, on mesure la surface totale requise pour produire les ressources naturelles, que l'on utilise, et faire disparaître nos déchets. Son unité de mesure est l'hectare global qui a la capacité de production de ressources et d’absorption de déchets correspondant à la moyenne mondiale. L'empreinte écologique de la Terre c'est le nombre d'hectares de la productivité mondiale par rapport à la biocapacité de notre planète.
Cela fait beaucoup de mots inconnus, me direz-vous. Et oui, mais vous savez quoi ? Je vous explique tout !
Qu'est-ce-que
la productivité mondiale ?
C'est quand on compare ce qu'on a utilisé pour produire quelque chose au temps de travail pour le faire. Par exemple, reprenons notre meuble de tout à l'heure : on va comparer le nombre d'arbres utilisés, par rapport au temps que l'on aura mis pour sculpter les portes, étagères et autres parties qui le constituent, le monter et le transporter.
La biocapacité,
c'est quoi ?
C'est la capacité d'une zone donnée à produire en continu des ressources naturelles et renouvelables, ainsi que sa capacité à absorber les déchets suivant la consommation de ces ressources.
Quels moyens sont déjà mis en place dans le monde et en France ? Les Nations Unies ont mis en place la "Conférence des parties" (COP), qui réunit tous les pays signataires de la Convention-cadre contre le changement climatique. Elle a eu lieu au Sommet de la Terre, à Rio de Janiero, en 1992. En 2015, la France a organisé la vingt-et-unième édition de cette COP. Lors de cette COP 21, les pays présents ont mis en place l'Accord de Paris. Il consiste à maintenir la hausse de la température moyenne à 2 degrés Celsius, afin de contenir la hausse des températures dà 1,5 degrés Celsius à la fin du siècle.
En France, il y a aussi des lois qui ont été mises en place, ou qui vont l'être. Par exemple, en 2019, une loi sur l'énergie a été votée. Elle a pour objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 (état d'équilibre entre la production de CO2 par l'homme et le retrait de ce CO2 dans l'atmosphère). Pour cela, le gouvernement a mis en place des objectifs intermédiaires : notamment la sortie progressive de l'utilisation des énergies fossiles, et le développement des énergies renouvelables.
Le Ministère de la Transition écologique aimerait une réduction de 40 % de l'utilisation du charbon, dans la production d'électricité. Pour le développement des énergies renouvelables, le Ministère de l'écologie a demandé que l'installation de panneaux solaires devienne obligatoire pour toute nouvelle construction ICPE (Installation Classée pour la Protection de l'Environnement). Ils ont aussi encouragé l'introduction d'une Communauté d'énergies renouvelables. C'est une entité juridique détenant des droits que toute personne lambda ne peut pas obtenir : par exemple, le droit de produire, consommer sans payer une organisation chargée de transmettre ce genre d'énergie, et stocker les énergies renouvelables.
Le gouvernement, grâce à cette loi, a décidé de porter plus d'attention et de soutenir financièrement le domaine de l'énergie hydraulique et l'éolien.
Empreinte des établissements scolaires Concentrons-nous désormais sur les écoles. Par exemple, en 2003, des élèves d'une école ont soumis une proposition de loi à l'Assemblée nationale, pour trier les déchets dans les établissements scolaires. Elle ne comporte que deux articles, mais ils sont simples :
Article 1, Le tri et la collecte sélective des déchets produits par les écoles sont obligatoires. Dans chaque établissement, le directeur fixe les modalités du tri sélectif des déchets et règle les conditions de leur remise, en vue de leur recyclage.
Article 2, Le papier utilisé dans les écoles est, à titre principal, du papier recyclé. Les cahiers distribués dans les écoles au titre des fournitures gratuites sont constitués de papier recyclé. Mais ce n'est qu'un projet. Heureusement des solutions plus concrètes sont déjà en place.
A
Guérande, une entreprise a pris l'initiative de construire des composts pour les écoles et des EHPAD. Ils sont actifs depuis 2014. Ils ont soumis leur solution à la mairie de Nantes qui a accepté d'essayer ce compostage.
Le résultat est inouï : si on ne fait que collecter ces déchets, nous produisons 11 kilogrammes de CO2 par tonne ; mais, si nous les compostons, nous divisons cette production par 10 : soit 1,1 kilogramme de CO2 par tonne de déchets.
Regardons notre lycée
de plus près, maintenant...
Vous le savez, peut-être, notre lycée est un éco-lycée. Cela veut dire que notre direction a décidé de faire attention à notre impact sur l'écologie. Maintenant, si vous avez des propositions à faire, n'hésitez pas à vous tourner vers l'association écologique de notre lycée : Europ'action.
Et, bien entendu, faites attention à la planète.
Nous n'en avons qu'une.
Et puis, c'est la seule, à notre connaissance, qui a du chocolat !
Laure BOUCHET.2D4
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