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Une société où la violence est en hausse
Comprendre et agir face à une société sous tension. Chacun peut agir !
L’insécurité progresse en France, et les chiffres sont alarmants. Selon les dernières données du ministère de l’Intérieur, les agressions physiques ont augmenté de 12 % par rapport à 2024, tandis que les violences conjugales connaissent une hausse de 15 %. Les féminicides, en particulier, restent un sujet de préoccupation majeure : au moins 120 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en 2024, un chiffre en hausse.
Les chiffres de la violence explosent en 2025 Dans les écoles, la situation est tout aussi préoccupante. Le harcèlement scolaire touche désormais un élève sur quatre, et le cyberharcèlement explose avec l’utilisation massive des réseaux sociaux. Face à ce phénomène, enseignants et parents tirent la sonnette d’alarme.
Des causes profondes et multiples Plusieurs facteurs entrent en jeu. D’abord, la précarité économique avec une inflation persistante et des inégalités sociales qui se creusent, les tensions s’exacerbent dans de nombreux foyers. « Nous voyons de plus en plus de situations où la détresse économique engendre des conflits familiaux violents », explique une travailleuse sociale interrogée à Paris.
Les réseaux sociaux jouent également un rôle clef. La banalisation des contenus violents et la facilité avec laquelle ils circulent favorisent un climat d’agressivité et d’intimidation, notamment chez les jeunes. Les plateformes peinent encore à réguler ces comportements.
Enfin, les confinements successifs ont isolé de nombreuses victimes de violences domestiques, et les conséquences se font encore sentir. « Nous avons assisté à une explosion des signalements post-COVID, et la tendance ne faiblit pas », déplore une responsable d’une association d’aide aux victimes.
Quelles solutions face à l’urgence ? Des mesures ont été mises en place. En première ligne, les associations redoublent d’efforts pour aider les victimes. Le numéro 3919, destiné aux femmes victimes de violences, est désormais accessible 24h/24 et 7j/7, tandis que de nouveaux dispositifs permettent de signaler les violences en ligne, de manière anonyme.
Du côté des pouvoirs publics, les ordonnances de protection sont délivrées plus rapidement et les récidivistes sont davantage surveillés.« Nous devons aller plus loin en renforçant l’accompagnement psychologique des victimes et en sensibilisant dès le plus jeune âge », plaide une députée engagée dans la lutte contre les violences conjugales.
Dans les écoles, des programmes anti-harcèlement ont été renforcés, avec des cours obligatoires sur la gestion des conflits et le respect des autres.
Réduire les violences ne repose pas uniquement sur l’État et les institutions. Chacun peut agir, en signalant les situations inquiétantes, en aidant les victimes à briser le silence, et en refusant toute forme de banalisation de la violence.
Yasmine LAGAB. BTS UCG1
Les chiffres de la violence explosent en 2025 Dans les écoles, la situation est tout aussi préoccupante. Le harcèlement scolaire touche désormais un élève sur quatre, et le cyberharcèlement explose avec l’utilisation massive des réseaux sociaux. Face à ce phénomène, enseignants et parents tirent la sonnette d’alarme.
Des causes profondes et multiples Plusieurs facteurs entrent en jeu. D’abord, la précarité économique avec une inflation persistante et des inégalités sociales qui se creusent, les tensions s’exacerbent dans de nombreux foyers. « Nous voyons de plus en plus de situations où la détresse économique engendre des conflits familiaux violents », explique une travailleuse sociale interrogée à Paris.
Les réseaux sociaux jouent également un rôle clef. La banalisation des contenus violents et la facilité avec laquelle ils circulent favorisent un climat d’agressivité et d’intimidation, notamment chez les jeunes. Les plateformes peinent encore à réguler ces comportements.
Enfin, les confinements successifs ont isolé de nombreuses victimes de violences domestiques, et les conséquences se font encore sentir. « Nous avons assisté à une explosion des signalements post-COVID, et la tendance ne faiblit pas », déplore une responsable d’une association d’aide aux victimes.
Quelles solutions face à l’urgence ? Des mesures ont été mises en place. En première ligne, les associations redoublent d’efforts pour aider les victimes. Le numéro 3919, destiné aux femmes victimes de violences, est désormais accessible 24h/24 et 7j/7, tandis que de nouveaux dispositifs permettent de signaler les violences en ligne, de manière anonyme.
Du côté des pouvoirs publics, les ordonnances de protection sont délivrées plus rapidement et les récidivistes sont davantage surveillés.« Nous devons aller plus loin en renforçant l’accompagnement psychologique des victimes et en sensibilisant dès le plus jeune âge », plaide une députée engagée dans la lutte contre les violences conjugales.
Dans les écoles, des programmes anti-harcèlement ont été renforcés, avec des cours obligatoires sur la gestion des conflits et le respect des autres.
Réduire les violences ne repose pas uniquement sur l’État et les institutions. Chacun peut agir, en signalant les situations inquiétantes, en aidant les victimes à briser le silence, et en refusant toute forme de banalisation de la violence.
Yasmine LAGAB. BTS UCG1