Elle est juge-arbitre aux Jeux Olympiques

Michèle Le Priellec est juge d’athlétisme aux Jeux Olympiques de 2024. Elle nous en dit plus sur son rôle et sur la préparation d’un tél événement. Interview exclusive.
rencontre au lycée (Crédit photo : le 3/04)
Après avoir débuté en 1992 une formation d'arbitre, Michèle est reçue au concours en 1995 pour être juge pour des compétitions d'athlétisme. D'abord spécialisée dans les différentes épreuves de saut (longueur, hauteur, triple saut), elle ajoute à ses compétence, un an plus tard, la certification pour les épreuves de lancer (poids, javelot...)
Etre arbitre, un engagement de toute une vie L’arbitrage de ce sport n’étant pas considéré comme une profession à part entière, Michèle a longtemps porté la double casquette d'inspectrice du travail et d'arbitre bénévole. Aujourd'hui, face à la pénurie d'arbitres qui touche le monde de l'athlétisme, cette fonction tend de plus en plus à se professionnaliser.
Engagée et passionnée, elle a rempli de nombreuses fonctions autour du sport : animatrice de gym en association pendant 27 ans, formatrice d’athlétisme, vice-présidente du Comité Départemental d’Athlétisme... Et malgré son emploi du temps chargé, elle prend aussi le temps d'animer des sessions de marche nordique auxquelles Mme Tonnerre, professeure de SVT au lycée, participe.
En tant que juge, elle a participé aux Championnats du monde d’Athlétisme en 2003, aux Championnats du monde Para athlétisme en 2023 à Paris et a également arbitré plusieurs Championnats de France durant sa carrière. Pour arbitrer aux Jeux Olympiques, le niveau de qualification imposé des arbitres doit au moins être juge arbitre fédéral soit 4000 personnes qui peuvent postuler. Michèle fait partie de ceux retenus pour les Jeux de Paris.
La vie d'arbitre aux Jeux Olympiques 260 juges reconnus à l’international ont été sélectionnés pour l’athlétisme. Ils auront un badge qui leur offrira l’opportunité de circuler gratuitement dans Paris en plus de l'accès aux navettes qui les emmèneront au stade. De plus, tous les juges devront porter le même uniforme quelque soit leur niveau, et ce, pour la première fois.
Enfin, la préparation aux Jeux Olympiques, qu’elle soit physique ou mentale, est plutôt conséquente. La fédération souhaite présenter des juges en bonne santé. Ils ont à cet effet reçu un webinaire sur la forme, avec des conseils sur l’alimentation, le sommeil et la pratique sportive. De plus, les juges doivent apprendre un vocabulaire spécifique à l'athlétisme en anglais. Nous remercions Michèle pour le temps qu'elle nous a accordé et nous lui souhaitons bonne chance pour ses aventures olympiques  !
Célian Roselier Aloïs Vertongen TC
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