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Le tabac sans tabou
Le tabac sans tabou
4e
et 3e parlent à cœurs
ouverts de leur génération et du tabac.
Le débat a commencé par un « c’est pas bien de fumer, c’est pas bon pour la santé », exclamation que personne n’a contestée dans la classe mais que personne n’a raillée non plus. La seule personne surprise par la non-réaction des jeunes, leur monitrice : « Et pourquoi c’est pas bien pour votre santé ?! C’est du poison ! » s’exclama-t-elle. Un silence s'installa, l’exclamation de cette dernière sonnait comme une réprimande d’une aînée à ses benjamins.
Au bout d’un moment un autre jeune brisa ce silence en disant : « Ouais, on est trop jeunes pour fumer ». Ces mots ont suscité plus de réactions.
« On a envie de contredire nos parents » « Quand on a tout le temps les nerfs à bloc, y’a pas d’âge pour fumer », rétorqua un jeune que l’on appellera G. pour préserver son anonymat. Après un tour de table, les jeunes ont expliqué qu’avoir les nerfs à bloc c’était être saturé des cours, des exigences des parents, des relations parfois compliquées avec les « potos ». Ce qui est revenu le plus c’est quand même le « on a envie de contredire les parents » car ce sont eux qui sont la plus grande source d’anxiété, eux qui exercent une autorité mais surtout qui ont des vies et des histoires de vie qui « déteignent parfois sur leurs enfants », comme l’a expliqué une jeune. Alors, pour contrecarrer « les mauvais mood de leurs darrons », la cigarette apparaît comme une arme de contestation…ou d’appartenance.
« J’ai commencé car j’ai été mal entouré » Un autre jeune explique qu’il a commencé à fumer à 11 ans « pour faire comme les autres » qui l’ont d’ailleurs incité. La cigarette c’est devenu un signe de ralliement pour ces jeunes qui ont envie de faire comme les grands mais qui sont conscients que la cigarette n’apporte rien de bon. En fin de débat, les jeunes ont expliqué cette occultation volontaire par l’effet addictif de la cigarette sur leur corps : « On sait que ce n’est pas bien, mais c’est plus fort que nous, après une cigarette on en veut une autre, elles font douloureusement du bien ».
Le sujet de la consommation de tabac par des ados de plus en plus jeunes nous incite à réfléchir sur la santé mentale de nos jeunes : comment les aider à aller mieux sans qu’ils ne passent par l’autodestruction ?
Problème "dys" :
la solution ! C'est sur cette dernière interrogation que se termine notre article ; mais, pour finir sur une note moins morose, nous vous présentons la solution de notre petit problème « dys » du dernier numéro :
M et Mme Renaud vont de Paris à Chamonix. La distance est de 600 km et la voiture consomme 10 litres aux cent kilomètres. Il faut compter 18 € de péage d’autoroute et 8 € de repas pour déjeuner le midi. L’essence coûte 1 € le litre. Ils partent à 8 heures.
Quelle est la consommation d’essence ? 60 litres (600 divisé par 10).
Quelle est la dépense totale pour le voyage ? 84 € (60x1+18+2x8).
Les 4e/3e C MFR Riaillé
Au bout d’un moment un autre jeune brisa ce silence en disant : « Ouais, on est trop jeunes pour fumer ». Ces mots ont suscité plus de réactions.
« On a envie de contredire nos parents » « Quand on a tout le temps les nerfs à bloc, y’a pas d’âge pour fumer », rétorqua un jeune que l’on appellera G. pour préserver son anonymat. Après un tour de table, les jeunes ont expliqué qu’avoir les nerfs à bloc c’était être saturé des cours, des exigences des parents, des relations parfois compliquées avec les « potos ». Ce qui est revenu le plus c’est quand même le « on a envie de contredire les parents » car ce sont eux qui sont la plus grande source d’anxiété, eux qui exercent une autorité mais surtout qui ont des vies et des histoires de vie qui « déteignent parfois sur leurs enfants », comme l’a expliqué une jeune. Alors, pour contrecarrer « les mauvais mood de leurs darrons », la cigarette apparaît comme une arme de contestation…ou d’appartenance.
« J’ai commencé car j’ai été mal entouré » Un autre jeune explique qu’il a commencé à fumer à 11 ans « pour faire comme les autres » qui l’ont d’ailleurs incité. La cigarette c’est devenu un signe de ralliement pour ces jeunes qui ont envie de faire comme les grands mais qui sont conscients que la cigarette n’apporte rien de bon. En fin de débat, les jeunes ont expliqué cette occultation volontaire par l’effet addictif de la cigarette sur leur corps : « On sait que ce n’est pas bien, mais c’est plus fort que nous, après une cigarette on en veut une autre, elles font douloureusement du bien ».
Le sujet de la consommation de tabac par des ados de plus en plus jeunes nous incite à réfléchir sur la santé mentale de nos jeunes : comment les aider à aller mieux sans qu’ils ne passent par l’autodestruction ?
Problème "dys" :
la solution ! C'est sur cette dernière interrogation que se termine notre article ; mais, pour finir sur une note moins morose, nous vous présentons la solution de notre petit problème « dys » du dernier numéro :
M et Mme Renaud vont de Paris à Chamonix. La distance est de 600 km et la voiture consomme 10 litres aux cent kilomètres. Il faut compter 18 € de péage d’autoroute et 8 € de repas pour déjeuner le midi. L’essence coûte 1 € le litre. Ils partent à 8 heures.
Quelle est la consommation d’essence ? 60 litres (600 divisé par 10).
Quelle est la dépense totale pour le voyage ? 84 € (60x1+18+2x8).
Les 4e/3e C MFR Riaillé