Journal des Lycées > L'actualité des lycées
> Loire-Atlantique > MFR 44 > Les articles > Futurs agriculteurs, ils ne baissent pas les bras
Futurs agriculteurs, ils ne baissent pas les bras
Aujourd'hui étudiants à la MFR de Carquefou, ils seront bientôt agriculteurs. Les BTSA ACSE nous racontent comment ils ont vécu la mobilisation des agriculteurs.
Ils ont entendu à tout bout de champ parler de la "colère", du "malaise", pire encore de la "détresse" des agriculteurs.
Remise en question de leur orientation ? Cela a-t-il remis en question leur orientation ? Non, bien au contraire ces futurs exploitants agricoles sont plus motivés que jamais ; ils en ont vu d'autres : au collège déjà ils se sont parfois "fait traiter de paysans", mais cela ne les a pas découragés.
Ils nous racontent comment ils ont vécu la mobilisation alors que tous les projecteurs étaient braqués sur les agriculteurs d'aujourd'hui. Un peu moins ... sur ceux de demain.
Des réalités différentes Maël, qui est allé manifester lors du blocage sur le pont du Morbihan à la Roche-Bernard, nous dit : "Tout ce qui se passe nous concerne".
Un de ses camarades nous explique : "Sur place, tout le monde était là et il y avait une vraie solidarité".
Les jeunes connaissent sur le bout des doigts les revendications des agriculteurs mobilisés. Ils les partagent pour la majorité même s'ils admettent que "les réalités peuvent être très différentes selon les exploitations".
Tous disent avoir entendu leur patron se plaindre des procédures contraignantes, du poids des normes, de la hausse des charges. Les accords de libre-échange, le respect aléatoire de la loi Egalim, le manque de transparence. Selon eux, "il faudrait que les marges aillent davantage au producteur et moins à la grande distribution".
Davantage de liberté "Nous aussi on essaie de manger français, mais qui nous dit qu'on est bien informés sur l'origine des aliments ?" se méfie Thibaut qui a pour projet de créer un atelier de transformation sur l'exploitation familiale, pour y produire des yaourts ou des glaces.
Clémentine note que "la nature, on en est tributaires et c'est notre premier outil de travail" et elle réclame toutefois "davantage de liberté".
Jocelyn lui voudrait "plus d'autonomie pour les fermes françaises et limiter la dépendance autant en amont qu'en aval"
1500 € pour commencer "1 500 € par mois ça me suffirait pour commencer" prévoit une étudiante, tandis qu'un autre table plutôt sur 2 000 €, un minimum selon lui "quand on est patron, avec autant d'heures et de responsabilités".
En attendant de se lancer à 100 % dans la vie active, une partie de la classe prévoit de continuer les études. Une autre veut voyager, en France ou à l'étranger, pour "voir d'autres façons de travailler" et élargir en bon agriculteur déjà, tout le champ des possibles.
BTSA ACSE2 MFR Carquefou
Flashez ce QR Code pour découvrir la MFR 44
Remise en question de leur orientation ? Cela a-t-il remis en question leur orientation ? Non, bien au contraire ces futurs exploitants agricoles sont plus motivés que jamais ; ils en ont vu d'autres : au collège déjà ils se sont parfois "fait traiter de paysans", mais cela ne les a pas découragés.
Ils nous racontent comment ils ont vécu la mobilisation alors que tous les projecteurs étaient braqués sur les agriculteurs d'aujourd'hui. Un peu moins ... sur ceux de demain.
Des réalités différentes Maël, qui est allé manifester lors du blocage sur le pont du Morbihan à la Roche-Bernard, nous dit : "Tout ce qui se passe nous concerne".
Un de ses camarades nous explique : "Sur place, tout le monde était là et il y avait une vraie solidarité".
Les jeunes connaissent sur le bout des doigts les revendications des agriculteurs mobilisés. Ils les partagent pour la majorité même s'ils admettent que "les réalités peuvent être très différentes selon les exploitations".
Tous disent avoir entendu leur patron se plaindre des procédures contraignantes, du poids des normes, de la hausse des charges. Les accords de libre-échange, le respect aléatoire de la loi Egalim, le manque de transparence. Selon eux, "il faudrait que les marges aillent davantage au producteur et moins à la grande distribution".
Davantage de liberté "Nous aussi on essaie de manger français, mais qui nous dit qu'on est bien informés sur l'origine des aliments ?" se méfie Thibaut qui a pour projet de créer un atelier de transformation sur l'exploitation familiale, pour y produire des yaourts ou des glaces.
Clémentine note que "la nature, on en est tributaires et c'est notre premier outil de travail" et elle réclame toutefois "davantage de liberté".
Jocelyn lui voudrait "plus d'autonomie pour les fermes françaises et limiter la dépendance autant en amont qu'en aval"
1500 € pour commencer "1 500 € par mois ça me suffirait pour commencer" prévoit une étudiante, tandis qu'un autre table plutôt sur 2 000 €, un minimum selon lui "quand on est patron, avec autant d'heures et de responsabilités".
En attendant de se lancer à 100 % dans la vie active, une partie de la classe prévoit de continuer les études. Une autre veut voyager, en France ou à l'étranger, pour "voir d'autres façons de travailler" et élargir en bon agriculteur déjà, tout le champ des possibles.
BTSA ACSE2 MFR Carquefou
Flashez ce QR Code pour découvrir la MFR 44