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La violence dans les écoles : une réalité
Le 7 novembre dernier était une journée de lutte contre le harcèlement. Belle occasion d'une réflexion.
Alors que les écoles étaient des lieux protégés et sécurisants, on constate que la violence s'infiltre jusque dans nos écoles. Sous forme de violence morale ou physique,elle peut se manifester par des moqueries, insultes, brimades, menaces. La violence physique se traduit par des bousculades, des coups.
Les conséquences psychologiques sont réelles, les élèves peuvent développer une phobie scolaire, appelée aussi refus scolaire anxieux, une baisse de l'estime de soi ,des troubles du comportement alimentaire,un profond mal-être allant jusqu'à des conduites suicidaires.
Quelques chiffres Plus d’un élève par classe est concerné en moyenne, selon le résultat des questionnaires d’autoévaluation réalisés en novembre 2023. En sont victimes 5 % des élèves du CE2 au CM2, 6 % des collégiens et 4 % des lycéens. (source Le Monde).
Il faut rappeler que depuis 2002, le harcèlement est considéré et jugé comme un délit, avec une peine minimale de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 €. Le 3018 Numéro gratuit, anonyme et confidentiel disponible 7j/7, de 9h00 à 23h00 est devenu depuis le 1er janvier 2024 le numéro national unique de signalement des situations de harcèlement et de cyberharcèlement .
Des enseignants exposés La violence touche aussi les enseignants qui exercent un métier exposé aux menaces et insultes.Le site Education.gouv.fr rapporte que 12 % des personnels de l’éducation nationale déclarent être victimes chaque année de menaces ou d’insultes dans l’exercice de leur métier, soit une proportion près de deux fois plus élevée que dans l’ensemble des autres professions.Cette violence provient des élèves qui refusent de se soumettre à l'autorité, ou qui sont dans le refus de recevoir un enseignement. La violence vient aussi de parents d'élèves qui s'investissent de plus en plus dans la scolarité de leurs enfants et ont de grandes attentes vis à vis de l'école. De ce fait, Les enseignants se sentant démotivés, sont souvent touchés par le "burn-out" ou syndrome d'épuisement professionnel. Les symptômes sont l'anxiété, l'hypersensibilité, une fatigue intense, un isolement social et une profonde tristesse.
Parfois, les enseignants eux mêmes peuvent être violents par réaction, c'est le cas d'une institutrice, qui, dès la rentrée, excédée par les pleurs d'une petite fille, a porté la main sur elle et l'a aspergée d'un liquide, probablement de l'eau.
Cet acte a choqué beaucoup de parents et élèves.
Référente harcèlement Pour Coddy et Tony, en 3è A : « Ce qui est important c'est de parler, et se faire confiance les uns les autres. A la MFR de Châteaubriant, nous avons une monitrice, qui est référente harcèlement. Elle nous a expliqué sa mission en début d'année. Elle est là, pour écouter et recevoir tous les élèves qui ont des choses à dire pour eux mêmes ou des copains de la classe ».
Coddy, Tony 3e A,
Horlana,Elvira, 4e
MFR Châteaubriant
Les conséquences psychologiques sont réelles, les élèves peuvent développer une phobie scolaire, appelée aussi refus scolaire anxieux, une baisse de l'estime de soi ,des troubles du comportement alimentaire,un profond mal-être allant jusqu'à des conduites suicidaires.
Quelques chiffres Plus d’un élève par classe est concerné en moyenne, selon le résultat des questionnaires d’autoévaluation réalisés en novembre 2023. En sont victimes 5 % des élèves du CE2 au CM2, 6 % des collégiens et 4 % des lycéens. (source Le Monde).
Il faut rappeler que depuis 2002, le harcèlement est considéré et jugé comme un délit, avec une peine minimale de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 €. Le 3018 Numéro gratuit, anonyme et confidentiel disponible 7j/7, de 9h00 à 23h00 est devenu depuis le 1er janvier 2024 le numéro national unique de signalement des situations de harcèlement et de cyberharcèlement .
Des enseignants exposés La violence touche aussi les enseignants qui exercent un métier exposé aux menaces et insultes.Le site Education.gouv.fr rapporte que 12 % des personnels de l’éducation nationale déclarent être victimes chaque année de menaces ou d’insultes dans l’exercice de leur métier, soit une proportion près de deux fois plus élevée que dans l’ensemble des autres professions.Cette violence provient des élèves qui refusent de se soumettre à l'autorité, ou qui sont dans le refus de recevoir un enseignement. La violence vient aussi de parents d'élèves qui s'investissent de plus en plus dans la scolarité de leurs enfants et ont de grandes attentes vis à vis de l'école. De ce fait, Les enseignants se sentant démotivés, sont souvent touchés par le "burn-out" ou syndrome d'épuisement professionnel. Les symptômes sont l'anxiété, l'hypersensibilité, une fatigue intense, un isolement social et une profonde tristesse.
Parfois, les enseignants eux mêmes peuvent être violents par réaction, c'est le cas d'une institutrice, qui, dès la rentrée, excédée par les pleurs d'une petite fille, a porté la main sur elle et l'a aspergée d'un liquide, probablement de l'eau.
Cet acte a choqué beaucoup de parents et élèves.
Référente harcèlement Pour Coddy et Tony, en 3è A : « Ce qui est important c'est de parler, et se faire confiance les uns les autres. A la MFR de Châteaubriant, nous avons une monitrice, qui est référente harcèlement. Elle nous a expliqué sa mission en début d'année. Elle est là, pour écouter et recevoir tous les élèves qui ont des choses à dire pour eux mêmes ou des copains de la classe ».
Coddy, Tony 3e A,
Horlana,Elvira, 4e
MFR Châteaubriant