Les violences faites aux femmes

Face à ce fléau, les voix s'élèvent.
On ne frappe pas par amour (Crédit photo : DR)
Les violences faites aux femmes prennent différentes formes : la violence physique, les violences sexuelles, le harcèlement psychologique.Ces derniers temps, le confinement a multiplié les actes de violences conjugales et les assassinats de femmes sont devenus fréquents. On découvre que les victimes avaient déjà pourtant alerté la police, la justice. Les maris violents étaient récidivistes et ne devaient plus approcher leurs conjointes.
Ne pas banaliser,
ne pas s'habituer
C'est le cas de Chahinez, cette femme brûlée en pleine rue par son ex-mari, qui voulait "la punir sans la tuer". La jeune maman a appelé à l'aide, mais elle a été ignorée !
Les exemples sont de plus en plus nombreux, pas une semaine ne passe dans la presse, sans entendre qu'une femme est morte sous les coups de son mari,ou que celui-ci, comme dans l'affaire Jubillard, ou Daval est finalement mis en examen pour violences aggravées alors qu'il participait lui même aux recherches.
On ne devrait pas se dire "Tiens, encore une !", on ne doit pas "s'habituer" à ces crimes atroces.
La justice n'est pas assez ferme et devrait davantage surveiller ces hommes violents pour protéger les victimes.
Tout cela crée un sentiment d'insécurité, de profonde tristesse, d'indignation et de perte de confiance dans le système judiciaire. Dès le départ, le "male gaze" ou vision masculine est une forme de violence, puisque la femme est considérée comme objet de regard, au cinéma, dans les publicités et jeux vidéos.
Libérer les mots La parole des femmes est souvent considérée comme peu fiable, moins recevable que celle des hommes. En effet , lors de dépositions en gendarmerie, il n'est pas rare de constater qu'il ya toujours une mise en doute de la parole des femmes, que ce doute soit exprimé ou sous-entendu.
On peut quand même se montrer optimistes, dans le sens où la parole des femmes se libère publiquement avec les mouvements "Me too", " Balance ton porc", ou bien des actrices qui décident de quitter la cérémonie des Césars afin de protester contre l'attribution d'un César à un réalisateur condamné pour agressions sexuelles.
C'est un vrai virage qui s'opère, mais il y a encore tellement de chemin à parcourir...
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