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Sourd ! un handicap ?
Dans le cadre d'une initiation au tutorat en classe de brevet professionnel menuisier, Antoine, jeune malentendant de 21 ans, a guidé une jeune fille, Wendy, en classe DIMA, dans la découverte de son métier. Après une sensibilisation pédagogique en cours précisant les objectifs, les apprentis ont pris en charge, chacun, un jeune et l'ont coaché pendant une journée, dans le but de réaliser un petit panier en bois.
Antoine et Wendy, qui ne se connaissaient que de vue dans l'établissement, ont pris rapidement leurs marques en découvrant les plans de réalisation à grands renforts de gestes et de démonstration.
Antoine : ce n'est pas difficile d'expliquer la démarche, on montre, on demande d'imiter, on rectifie les positions de travail et, à grands renforts de gestes, la pièce avance.
Dès le début, Antoine, tu as souhaité ne pas utiliser l'aide de ton interface de communication (langue des signes) pourquoi ? Je n'en voyais pas l'utilité, au centre de formation de Clisson comme dans mon entreprise, je dois au maximum me débrouiller sans aide extérieure.
Récemment, j'ai dû aider un intérimaire nouvellement arrivé dans l'entreprise. Cela s'est bien passé, on a fini rapidement par se comprendre.
Plus tard, avec les départs à la retraite de plusieurs anciens, je me devrai de guider les nouveaux arrivants sans aide extérieure.
Ton interface intervient à quelle occasion dans ta formation ? Essentiellement dans les cours de matières générales, expression mathématiques et en cours de technologie quand les cours sont moins visuels.
Wendy a-t-elle été une bonne élève ? Pas de problème, on s'est vite compris et le résultat en fin de journée a été de bonne qualité pour quelqu'un qui découvrait le métier.
Au final que t'a apporté cette journée ? Le plaisir de faire découvrir mon métier, la confirmation qu'avec un peu de bonne volonté on peut se comprendre même sans l'usage de la parole.
BP MENUISIER CLISSON
Antoine et Wendy, qui ne se connaissaient que de vue dans l'établissement, ont pris rapidement leurs marques en découvrant les plans de réalisation à grands renforts de gestes et de démonstration.
Antoine : ce n'est pas difficile d'expliquer la démarche, on montre, on demande d'imiter, on rectifie les positions de travail et, à grands renforts de gestes, la pièce avance.
Dès le début, Antoine, tu as souhaité ne pas utiliser l'aide de ton interface de communication (langue des signes) pourquoi ? Je n'en voyais pas l'utilité, au centre de formation de Clisson comme dans mon entreprise, je dois au maximum me débrouiller sans aide extérieure.
Récemment, j'ai dû aider un intérimaire nouvellement arrivé dans l'entreprise. Cela s'est bien passé, on a fini rapidement par se comprendre.
Plus tard, avec les départs à la retraite de plusieurs anciens, je me devrai de guider les nouveaux arrivants sans aide extérieure.
Ton interface intervient à quelle occasion dans ta formation ? Essentiellement dans les cours de matières générales, expression mathématiques et en cours de technologie quand les cours sont moins visuels.
Wendy a-t-elle été une bonne élève ? Pas de problème, on s'est vite compris et le résultat en fin de journée a été de bonne qualité pour quelqu'un qui découvrait le métier.
Au final que t'a apporté cette journée ? Le plaisir de faire découvrir mon métier, la confirmation qu'avec un peu de bonne volonté on peut se comprendre même sans l'usage de la parole.
BP MENUISIER CLISSON
