Claire Supiot, une battante à Tokyo

A 53 ans, Claire Supiot est une athlète au parcours incroyable. Elle a participé aux JO de Séoul (1988) et Tokyo (2021).
Claire Supiot sur le plot de départ de la piscine Jean Bouin à Angers. (Crédit photo : Théo Bariller-Krine)
Après une carrière de nageuse qui l'a mené jusqu'aux JO en 1988, Claire Supiot contracte la maladie de Charcot-Marie-Tooth à l'âge de 40 ans. La maladie touche les nerfs contrôlant les muscles des jambes et entraîne une fatigue chronique. Un handicap que la nageuse a du apprendre à gérer en reprenant, en 2015, le chemin des bassins. La championne s’entraîne 10 fois par semaine, sous la houlette, de son frère à la piscine Jean Bouin à Angers.
Dans le Guiness En parallèle, elle est salariée au conseil départemental de Maine-et-Loire où elle est référente handicap. Claire a dû aller chercher des chronos lors des Championnats d'Europe au Portugal en mai dernier pour espérer se qualifier aux Jeux. Engagée sur 4 épreuves : le 400 m nage libre, le 100 m nage libre, le 200 m 4 nages et le 100 m papillon, la nageuse a rempli ses objectifs : «  Il fallait se battre, et se battre encore pour participer a ces Jeux ». Elle a suivi la voie royale vers Tokyo dans sa catégorie de handicap. Même si elle n'a pas décroché de médaille, Claire est un exemple. Elle se dit « très heureuse d’entrer dans le Guiness des records comme 1ère française à passer des Jeux valides aux Jeux Paralympiques, et d’être l’ambassadrice de Charcot Marie-Tooth, au-delà des frontières angevines ». Mattéo et Dylan (CRM1).
Connexion à la salle de rédaction numérique (SRN)
Se connecter

N'utilisez pas cette fonctionnalité si vous utilisez des postes partagés

 
Mot de passe oublié