L’orthopédie au service de l’athlète

La complicité est totale entre ces deux femmes : Marie-Amélie Le Fur, championne paralympique et Marie-Josée Besson, son orthoprothésiste. Cela dure depuis 15 ans.
Marie-Amélie Le Fur, au centre, une championne en sprint. (Crédit photo : Fanny Schertzer)
La triple championne paralympique en athlétisme s’appuie sur le soutien de son orthoprothésiste. Une grande complicité est née entre ces deux femmes. Marie-Amélie le Fur est née en 1988 et depuis l'âge de six ans, elle pratique l'athlétisme. Elle a eu un accident de scooter à 15 ans. Elle a alors perdu l'usage de sa jambe gauche. Elle habite à Blois, elle a gagné trois fois les Jeux Paralympiques et elle espère décrocher une 4ème médaille en 2024, à Paris. Elle travaille depuis 2013 chez EDF et a une fille de plus de 2 ans. Lors du 200 m des JO de Rio en 2016, elle a terminé 3ème, mais elle décrochera ensuite l’or sur 400m et sur l’épreuve de longueur.
Travail artisanal Marie-Amélie le Fur est appareillée depuis le début de sa carrière par Protéor et est suivie par Marie-Josée Besson depuis plus de 15 ans. Entre ces deux femmes, une relation de confiance s’est établie. Pour l’athlète le suivi régulier de Marie-Josée Besson est primordial. Marie-Josée le confirme : « nous avons en effet une histoire particulière avec les athlètes paralympiques » . L’orthoprothésiste a un rôle fondamental car il faut que la prothèse s’emboîte bien avec le moignon. La prothèse doit s’adapter au handicap, à la gestuelle du sportif, à sa morphologie, sa foulée, ses qualités physiques. Selon la forme physique de Marie-Amélie, Marie-Josée Besson va adapter les prothèses « sinon elle peut se blesser ». Marie-Amélie Le Fur est en contact permanent avec la prothésiste qui adapte le matériel en fonction du ressenti de l’athlète. « C’est un travail artisanal, il faut souvent retravailler la prothèse.
Complicité « Avec Marie-Amélie, on est très proches. J'imagine que c'est parce qu'elle était très jeune quand elle est arrivée ici et entre nous cela va bien au-delà de la relation avec un patient », confie Marie-Josée Besson qui appareille plusieurs autres athlètes de haut niveau. C'est notamment le cas d'une jeune fille de 19 ans qui fait du sprint elle aussi. Gabin et Antonin (2TAO).
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