Simone Veil et les valeurs européennes

Simone Veil reste une figure centrale et incontournable de la mémoire européenne.
Simone Veil, femme de combats. (Crédit photo : CC0 1.0 Rob Croes for Anefo)
Simone Veil, née Jacob, a vu le jour le 13 juillet 1927. Elle a été déportée en 1944, à l'âge de 16 ans, avec sa mère et sa soeur Madeleine après avoir été arrêtée par la Gestapo. Elle arrive dans le camp d'Auschwitz Birkenau en Pologne. Sa mère décède du typhus. Avec sa soeur, elle sortira en 1945 après la libération du camp.
A la fin de la guerre, alors qu’elle porte le deuil de ses parents et de son frère morts dans les camps et le poids de la Shoah, elle parvient à reprendre ses études de droit.
En 1974, elle devient ministre de la Santé, et propose lors d'une séance à l'Assemblée Nationale, un projet de loi concernant l'Interruption Volontaire de grossesse.
Une femme de conviction Elle n’hésite pas à affronter une Assemblée en partie hostile à cette mesure, essuyant nombre de remarques sexistes et antisémites, partageant sa “conviction de femme” avec force et courage. Après un très long combat, elle se montre convaincante et parvient à faire adopter cette loi qui autorise l'IVG. Ce combat devient un symbole fort pour l’acquisition de droits sociaux en France et en Europe, ce qui lui forge une certaine notoriété.
Destin ancré en Europe Durant les années 1979 à 1982, Simone Veil devient Présidente du Parlement européen. Elle réussit à transgresser les frontières nationales et partisanes.
De fait, le rapprochement des peuples européens est, selon elle, un préalable nécessaire au maintien de la paix. La présidence de Simone Veil se concentre sur la visibilité du Parlement européen, qui manque encore à cette époque de poids dans les décisions européennes.
Simone Veil contribue ainsi à lui donner un rôle politique plus important en portant ses valeurs à l’étranger, jouant de son prestige, notamment dans le domaine des droits de l’Homme. Son travail de présidente lui vaut le prix Charlemagne, récompensant une personnalité œuvrant pour “l’unification européenne”, en 1981.
Film et conférence La classe de 1ère LT a pu aller voir le film "Simone" au cinéma Pathé et assister ensuite au CDI à une conférence de l'enseignante-chercheuse Isabelle Verdoolaege sur "la parole des témoins" rescapés des camps. L'exposition au lycée a complété ce travail. Les 1LT.
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