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Différents types de cartes et leurs usages
Avez-vous déjà utilisé un GPS ou une carte routière pour planifier un de vos
déplacements sur la route ? Sans doute avez-vous déjà observé la surface
détaillée de la terre sur un planisphère, consulté l'embranchement d'une ligne
de métro, ou le plan d'évacuation d'un immeuble… À chaque carte son usage, un
outil universel servant l’homme depuis des millénaires.
L'intérêt d'une carte vient de son aptitude à illustrer la réalité complexe, pas toujours facile à appréhender, de la géographie en fournissant un visuel représentant avec précision le terrain et les caractéristiques d'une zone, facilitant ainsi une meilleure compréhension de l'espace. Aujourd'hui, les cartes modernes sont l’aboutissement de la longue histoire du perfectionnement des techniques cartographiques.
Autrefois réalisée à la main, la carte est un support ayant permis aux Hommes une meilleure compréhension du monde qui les entoure. La première carte jamais répertoriée remonte vers 2600 av. J-C (une tablette de terre cuite représentant le territoire de l'actuel Irak du Nord).
Ce sont les savants de la civilisation grecque qui proposeront les premiers une représentation plus globale de la terre. Des noms tel que celui d'Hécatée de Milet feront partie des premiers à avoir "traversé le monde" pour le cartographier dans son intégralité. Même si, aujourd’hui, la carte du monde selon Hécatée paraît inexacte voire totalement invalide, elle demeure impressionnante pour les connaissances et les moyens de son époque.
La colonisation, l’exploration et les découvertes terrestres ou maritimes ont toujours poussé l’homme à développer et perfectionner ses techniques cartographiques à travers l'Histoire. En même temps que l’humanité s’étend, l’espace représenté sur les cartes est de plus en plus vaste et précis, notamment grâce à l’évolution des outils de mesures, mais également par l’élaboration de techniques tels que la triangulation et le calcul entre la latitude et la longitude.
Le monde moderne doit beaucoup à la carte, beaucoup plus que ce que l’on pourrait penser.
Les cartes,
armes de la guerre Le géographe Yves Lacoste intitule son célèbre essai de géographie de 1976 La géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre, titre ayant longtemps fait polémique. Par cette formulation, il évoque l'usage ayant été fait des cartes après leur invention, d'abord pour mieux comprendre l’espace et le territoire, puis pour contrôler ses ressources et, inévitablement, les défendre.
En effet, à travers l’histoire, la carte a toujours eu une fonction pratique. Son rôle le plus évident est celui d'outil de repérage, servant d'aide au déplacement, sur terre comme en mer. Mais souvent, créer une carte est un moyen de s’approprier l’espace, dans une perspective de domination, comme pour contrôler de nouveaux territoires. Lors de conflits, la connaissance du terrain et de sa topographie constitue un facteur majeur dans la réussite d’une opération militaire : elle permet l’élaboration de stratégies, pour préparer une défense ou un assaut face à l'ennemi : toute guerre a recours aux cartes.
Faire mentir les cartes La principale difficulté est que la complexité de la surface de la Terre est impossible à représenter avec exactitude sur une carte, qui n'est qu'une approximation de la réalité. En sachant cela, on pourrait dire que toute carte est systématiquement fausse.
Cela implique autre chose : la fidélité d’une carte dépend de son créateur. L’erreur serait d’attribuer à toute carte la vertu d’être une représentation objective et exacte de la réalité, alors qu'elles peuvent exprimer un avis subjectif. On peut voir chacune comme un point de vue arbitraire sur le monde selon la vision de son auteur.
Par exemple, une carte australienne place son pays au centre du reste du monde ; les cartes européennes réalisées à l'époque médiévale plaçaient Jérusalem au centre du monde, en raison de son importance dans la religion chrétienne. Plus marquant encore : certaines cartes peuvent servir de propagande nationaliste, comme les cartes de la République populaire de Chine incluant Taïwan.
Pas toujours neutre, c'est un outil de visualisation qui peut s'avérer trompeur quand il manque de transparence, et nécessite d'être interprété en connaissance de son contexte de production et de sa source exacte.
Des cartes irréelles N'oublions pas que toute carte n’a pas pour vocation de représenter forcément la réalité. Certaines cartes hindoues ou bouddhistes très anciennes représentent le ciel et le monde religieux comparable au paradis des occidentaux. À la période médiévale, on ne se privait déjà pas de représenter des lieux merveilleux grâce aux cartes manuscrites : l’enfer ou le paradis a plus d’une fois été représenté par un cartographe du Moyen-Age. Mais cela n'avait rien de fictionnel, car pour les populations de l'époque, ces représentations merveilleuses se voulaient réalistes.
Durant le XXe siècle, les cartes sont devenues des outils omniprésents dans la littérature de fiction, notamment en fantaisie. Un exemple célèbre serait la carte de la « Terre du Milieu » de l’écrivain britannique J.R.R. Tolkien : elle représente des lieux s’éloignant de l'approche pragmatique et rationnelle de cartes plus traditionnelles cherchant à délimiter des territoires connus. Elles permettent à leurs auteurs de donner une dimension réelle à leurs ouvrages, palpable et interactive pour le lecteur. Leur simple existence transforme le rêve en réel.
Représentations cartographiques Une carte peut représenter un espace très large ou au contraire très restreint, il en existe plusieurs catégories. Les plus employées par le grand public sont les cartes topographiques et routières, les plus connues sont sûrement les cartes géographiques, soit la représentation d’une surface de la Terre et d'un espace géographique. Les cartes statistiques, pédagogiques et touristiques pourraient être considérées comme les trois types les plus fréquemment utilisés. Mais la vérité est qu’il en existe des dizaines, qui s’additionnent pour former un dense répertoire difficile à appréhender en raison de la densité d'informations qu'il contient. En effet, si je suis à peu près certain que vous avez tous déjà vu une carte météorologique, je suis un peu moins sûr que vous ayez jamais vu une carte en "projection azimutale équidistante".
Quand on crée une carte, on identifie d'abord la projection cartographique que l'on va utiliser pour sa représentation. On pourrait définir la projection cartographique comme le procédé mathématique conventionnel par lequel on reporte, à l'aide de points placés à la surface d'une sphère (en relief), la topographie de la Terre sur la surface d'un plan (à plat).
De plus, toutes les cartes ne sont pas représentées de la même façon et selon les mêmes codes et principes : le cartographe choisit le mode de représentation le plus cohérent en fonction de la nature de sa carte. Le géographe français Roger Brunet définit la représentation cartographique ainsi : « La représentation cartographique est issue de l'organisation d'une information pour montrer les différences dans l'espace et rendre perceptibles d'un seul coup d'œil les structures qu'introduisent ces différences ».
Il faut choisir parmi une combinaison de paramètres qui doivent permettre de véhiculer une image claire et complète du territoire représenté. Parmi ces paramètres, il y a les couleurs utilisées, l’organisation des informations calligraphiées dans l’espace tel que les tramages ou les aplats.
Également l'échelle : un indice de proportionnalité qui permet de passer des distances réelles aux distances sur le plan, déterminant la "hauteur" de la carte, et donc, le niveau de détail qu'elle permet d'inclure. Il s'agit du rapport direct entre la réalité et sa représentation cartographique. L'échelle est souvent indiquée par le cartographe avec une règle en légende.
Mais encore une fois : la déformation de la réalité empêche cette échelle de s'appliquer en tout point de la carte : elle reste approximative dans tous les cas. De plus, il faut décider de l’orientation de celle-ci : le point de vue du lecteur est à prendre en compte lors de la disposition des figurés graphiques et des textes qui lui seront présentés. Tout ces facteurs doivent être réfléchis pour être pertinents une fois appliqués au produit final afin d’obtenir le rendu le plus lisible possible.
Incohérences occasionnées par le support Dans la réalité, rien de ce que l’on cherche à représenter sur une carte n’est parfaitement plat. L’ensemble des techniques dites "géodésiques" permettent de représenter un espace en relief sur la surface plane d'une carte. Mais il existe d’autres systèmes pour représenter une surface inégale comme celle de la Terre.
En effet, il est absolument impossible de projeter sans distorsion le globe terrestre pour le faire apparaître sur un plan plat. Pour pallier ce problème, les cartographes ont dû inventer de nombreuses projections pour représenter notre planète. Ces représentations sont l’aboutissement de calculs mathématiques extrêmement complexes pour déterminer l’espace et définir les informations nécessaires à représenter, lesquelles supprimer, lesquelles garder, pour que le produit final soit intelligible. Il en existe des dizaines : les projections polyhédrale, les projections coniques, les projections cylindriques, les pseudo-cylindriques… Toujours pour représenter la Terre.
En évoquant la carte du monde, je suis certain que beaucoup d’entre vous ont la même image en tête, celle du planisphère classique accroché aux murs des salles de classes de nos écoles (dit en "projection de Mercator"). Cette représentation a ses limites. Le continent africain illustre bien ce problème. Par exemple, sur une carte du monde en projection de Mercator, ses proportions peuvent paraître semblables à celles du Groenland, alors qu’en réalité, l’Afrique est quatorze fois plus grande ! Même comparée aux autres espaces du monde, la superficie gigantesque du continent pourrait théoriquement accueillir celle des États-Unis, de la France, de l’Espagne, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Italie, de la Chine, du Japon et de l’Inde sans problème ! Et pourtant, sur un planisphère, il n’apparaît pas plus important qu'un territoire égal au quart de sa taille. La carte, aussi utile soit-elle, n'est pas infaillible. Il est important de garder à l'esprit ses limites, pour éviter de l'interpréter de manière erronée et de tomber dans le piège redoutable de la désinformation involontaire.
La carte et son créateur Les différents types de cartes servent à l’Homme dans sa quête éternelle pour comprendre et donner du sens au monde dans lequel il est né, grâce aux inventions que son savoir lui a permis de développer. Plus qu’un instrument de travail ou qu’un support pour visualiser le monde, la carte est un outil primordial dans la société des hommes, sans quoi jamais sa conquête de la Terre au cours des siècles puis des millénaires d’existence n’aurait été réalisable.
Mathis Bouron
Autrefois réalisée à la main, la carte est un support ayant permis aux Hommes une meilleure compréhension du monde qui les entoure. La première carte jamais répertoriée remonte vers 2600 av. J-C (une tablette de terre cuite représentant le territoire de l'actuel Irak du Nord).
Ce sont les savants de la civilisation grecque qui proposeront les premiers une représentation plus globale de la terre. Des noms tel que celui d'Hécatée de Milet feront partie des premiers à avoir "traversé le monde" pour le cartographier dans son intégralité. Même si, aujourd’hui, la carte du monde selon Hécatée paraît inexacte voire totalement invalide, elle demeure impressionnante pour les connaissances et les moyens de son époque.
La colonisation, l’exploration et les découvertes terrestres ou maritimes ont toujours poussé l’homme à développer et perfectionner ses techniques cartographiques à travers l'Histoire. En même temps que l’humanité s’étend, l’espace représenté sur les cartes est de plus en plus vaste et précis, notamment grâce à l’évolution des outils de mesures, mais également par l’élaboration de techniques tels que la triangulation et le calcul entre la latitude et la longitude.
Le monde moderne doit beaucoup à la carte, beaucoup plus que ce que l’on pourrait penser.
Les cartes,
armes de la guerre Le géographe Yves Lacoste intitule son célèbre essai de géographie de 1976 La géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre, titre ayant longtemps fait polémique. Par cette formulation, il évoque l'usage ayant été fait des cartes après leur invention, d'abord pour mieux comprendre l’espace et le territoire, puis pour contrôler ses ressources et, inévitablement, les défendre.
En effet, à travers l’histoire, la carte a toujours eu une fonction pratique. Son rôle le plus évident est celui d'outil de repérage, servant d'aide au déplacement, sur terre comme en mer. Mais souvent, créer une carte est un moyen de s’approprier l’espace, dans une perspective de domination, comme pour contrôler de nouveaux territoires. Lors de conflits, la connaissance du terrain et de sa topographie constitue un facteur majeur dans la réussite d’une opération militaire : elle permet l’élaboration de stratégies, pour préparer une défense ou un assaut face à l'ennemi : toute guerre a recours aux cartes.
Faire mentir les cartes La principale difficulté est que la complexité de la surface de la Terre est impossible à représenter avec exactitude sur une carte, qui n'est qu'une approximation de la réalité. En sachant cela, on pourrait dire que toute carte est systématiquement fausse.
Cela implique autre chose : la fidélité d’une carte dépend de son créateur. L’erreur serait d’attribuer à toute carte la vertu d’être une représentation objective et exacte de la réalité, alors qu'elles peuvent exprimer un avis subjectif. On peut voir chacune comme un point de vue arbitraire sur le monde selon la vision de son auteur.
Par exemple, une carte australienne place son pays au centre du reste du monde ; les cartes européennes réalisées à l'époque médiévale plaçaient Jérusalem au centre du monde, en raison de son importance dans la religion chrétienne. Plus marquant encore : certaines cartes peuvent servir de propagande nationaliste, comme les cartes de la République populaire de Chine incluant Taïwan.
Pas toujours neutre, c'est un outil de visualisation qui peut s'avérer trompeur quand il manque de transparence, et nécessite d'être interprété en connaissance de son contexte de production et de sa source exacte.
Des cartes irréelles N'oublions pas que toute carte n’a pas pour vocation de représenter forcément la réalité. Certaines cartes hindoues ou bouddhistes très anciennes représentent le ciel et le monde religieux comparable au paradis des occidentaux. À la période médiévale, on ne se privait déjà pas de représenter des lieux merveilleux grâce aux cartes manuscrites : l’enfer ou le paradis a plus d’une fois été représenté par un cartographe du Moyen-Age. Mais cela n'avait rien de fictionnel, car pour les populations de l'époque, ces représentations merveilleuses se voulaient réalistes.
Durant le XXe siècle, les cartes sont devenues des outils omniprésents dans la littérature de fiction, notamment en fantaisie. Un exemple célèbre serait la carte de la « Terre du Milieu » de l’écrivain britannique J.R.R. Tolkien : elle représente des lieux s’éloignant de l'approche pragmatique et rationnelle de cartes plus traditionnelles cherchant à délimiter des territoires connus. Elles permettent à leurs auteurs de donner une dimension réelle à leurs ouvrages, palpable et interactive pour le lecteur. Leur simple existence transforme le rêve en réel.
Représentations cartographiques Une carte peut représenter un espace très large ou au contraire très restreint, il en existe plusieurs catégories. Les plus employées par le grand public sont les cartes topographiques et routières, les plus connues sont sûrement les cartes géographiques, soit la représentation d’une surface de la Terre et d'un espace géographique. Les cartes statistiques, pédagogiques et touristiques pourraient être considérées comme les trois types les plus fréquemment utilisés. Mais la vérité est qu’il en existe des dizaines, qui s’additionnent pour former un dense répertoire difficile à appréhender en raison de la densité d'informations qu'il contient. En effet, si je suis à peu près certain que vous avez tous déjà vu une carte météorologique, je suis un peu moins sûr que vous ayez jamais vu une carte en "projection azimutale équidistante".
Quand on crée une carte, on identifie d'abord la projection cartographique que l'on va utiliser pour sa représentation. On pourrait définir la projection cartographique comme le procédé mathématique conventionnel par lequel on reporte, à l'aide de points placés à la surface d'une sphère (en relief), la topographie de la Terre sur la surface d'un plan (à plat).
De plus, toutes les cartes ne sont pas représentées de la même façon et selon les mêmes codes et principes : le cartographe choisit le mode de représentation le plus cohérent en fonction de la nature de sa carte. Le géographe français Roger Brunet définit la représentation cartographique ainsi : « La représentation cartographique est issue de l'organisation d'une information pour montrer les différences dans l'espace et rendre perceptibles d'un seul coup d'œil les structures qu'introduisent ces différences ».
Il faut choisir parmi une combinaison de paramètres qui doivent permettre de véhiculer une image claire et complète du territoire représenté. Parmi ces paramètres, il y a les couleurs utilisées, l’organisation des informations calligraphiées dans l’espace tel que les tramages ou les aplats.
Également l'échelle : un indice de proportionnalité qui permet de passer des distances réelles aux distances sur le plan, déterminant la "hauteur" de la carte, et donc, le niveau de détail qu'elle permet d'inclure. Il s'agit du rapport direct entre la réalité et sa représentation cartographique. L'échelle est souvent indiquée par le cartographe avec une règle en légende.
Mais encore une fois : la déformation de la réalité empêche cette échelle de s'appliquer en tout point de la carte : elle reste approximative dans tous les cas. De plus, il faut décider de l’orientation de celle-ci : le point de vue du lecteur est à prendre en compte lors de la disposition des figurés graphiques et des textes qui lui seront présentés. Tout ces facteurs doivent être réfléchis pour être pertinents une fois appliqués au produit final afin d’obtenir le rendu le plus lisible possible.
Incohérences occasionnées par le support Dans la réalité, rien de ce que l’on cherche à représenter sur une carte n’est parfaitement plat. L’ensemble des techniques dites "géodésiques" permettent de représenter un espace en relief sur la surface plane d'une carte. Mais il existe d’autres systèmes pour représenter une surface inégale comme celle de la Terre.
En effet, il est absolument impossible de projeter sans distorsion le globe terrestre pour le faire apparaître sur un plan plat. Pour pallier ce problème, les cartographes ont dû inventer de nombreuses projections pour représenter notre planète. Ces représentations sont l’aboutissement de calculs mathématiques extrêmement complexes pour déterminer l’espace et définir les informations nécessaires à représenter, lesquelles supprimer, lesquelles garder, pour que le produit final soit intelligible. Il en existe des dizaines : les projections polyhédrale, les projections coniques, les projections cylindriques, les pseudo-cylindriques… Toujours pour représenter la Terre.
En évoquant la carte du monde, je suis certain que beaucoup d’entre vous ont la même image en tête, celle du planisphère classique accroché aux murs des salles de classes de nos écoles (dit en "projection de Mercator"). Cette représentation a ses limites. Le continent africain illustre bien ce problème. Par exemple, sur une carte du monde en projection de Mercator, ses proportions peuvent paraître semblables à celles du Groenland, alors qu’en réalité, l’Afrique est quatorze fois plus grande ! Même comparée aux autres espaces du monde, la superficie gigantesque du continent pourrait théoriquement accueillir celle des États-Unis, de la France, de l’Espagne, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Italie, de la Chine, du Japon et de l’Inde sans problème ! Et pourtant, sur un planisphère, il n’apparaît pas plus important qu'un territoire égal au quart de sa taille. La carte, aussi utile soit-elle, n'est pas infaillible. Il est important de garder à l'esprit ses limites, pour éviter de l'interpréter de manière erronée et de tomber dans le piège redoutable de la désinformation involontaire.
La carte et son créateur Les différents types de cartes servent à l’Homme dans sa quête éternelle pour comprendre et donner du sens au monde dans lequel il est né, grâce aux inventions que son savoir lui a permis de développer. Plus qu’un instrument de travail ou qu’un support pour visualiser le monde, la carte est un outil primordial dans la société des hommes, sans quoi jamais sa conquête de la Terre au cours des siècles puis des millénaires d’existence n’aurait été réalisable.
Mathis Bouron