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Guerre au Proche-Orient : quelles répercussions en France ?
Depuis le 7 octobre 2023, le monde entier connait les
retentissements du conflit entre Israël et Palestine. Zoom sur les impacts de
cet affrontement en métropole.
La haute surveillance mise en place pour le match de football France-Israël du 14 novembre dernier en est le parfait exemple : l’hexagone subit lui aussi les conséquences du conflit israélo-palestinien qui sévit au Proche-Orient depuis près d’un an. Dès le début des hostilités, certains spécialistes parlent d’ « importation du conflit » ; un terme peut-être excessif mais pourtant représentatif de l’état d’esprit des français face aux évènements.
Un conflit hautement politiséAprès les attentats commis par le Hamas le 7 octobre, la métropole connaît une mobilisation inédite des populations. En effet, si le gouvernement soutient politiquement Israël, une partie de la population manifeste son appui envers la Palestine. Ainsi, au printemps 2024, de nombreuses universités sont bloquées par des manifestations étudiantes propalestiniennes. C’est notamment le cas des écoles du réseau Sciences Po ou de l’école supérieure de journalisme de Lille. De plus, dès le début du conflit, le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) alerte sur une augmentation des actes antisémites en métropole. Si ce conflit a un tel retentissement en France, c’est en raison des importantes communautés juive et musulmane qu’elle abrite. De nombreux politiques jouent avec l’opinion publique pour trouver des résonnances ; le conflit au Proche-Orient trouve donc un écho dans le climat de tensions politiques intérieures de la France.
Des conséquences économiqueLa guerre entre Israël et Palestine pourrait également avoir des répercussions d’un point de vue économique. Au lendemain des attaques du 7 octobre, le ministre de l'Economie Bruno Lemaire avait estimé que le conflit israélo-palestinien ne devrait pas avoir de conséquences financières majeures si il ne connaissait pas d’embrasement régional. Une situation qui pourrait donc être remise en question avec l’implication récente du Liban comme belligérant dans le conflit.
Louise-Anne Descamps, T1
Un conflit hautement politiséAprès les attentats commis par le Hamas le 7 octobre, la métropole connaît une mobilisation inédite des populations. En effet, si le gouvernement soutient politiquement Israël, une partie de la population manifeste son appui envers la Palestine. Ainsi, au printemps 2024, de nombreuses universités sont bloquées par des manifestations étudiantes propalestiniennes. C’est notamment le cas des écoles du réseau Sciences Po ou de l’école supérieure de journalisme de Lille. De plus, dès le début du conflit, le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) alerte sur une augmentation des actes antisémites en métropole. Si ce conflit a un tel retentissement en France, c’est en raison des importantes communautés juive et musulmane qu’elle abrite. De nombreux politiques jouent avec l’opinion publique pour trouver des résonnances ; le conflit au Proche-Orient trouve donc un écho dans le climat de tensions politiques intérieures de la France.
Des conséquences économiqueLa guerre entre Israël et Palestine pourrait également avoir des répercussions d’un point de vue économique. Au lendemain des attaques du 7 octobre, le ministre de l'Economie Bruno Lemaire avait estimé que le conflit israélo-palestinien ne devrait pas avoir de conséquences financières majeures si il ne connaissait pas d’embrasement régional. Une situation qui pourrait donc être remise en question avec l’implication récente du Liban comme belligérant dans le conflit.
Louise-Anne Descamps, T1