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Le dressage est pointé du doigt au cinéma

Les animaux sauvages avec leurs rôles d'acteurs font souvent rêver, mais derrière se cache une grande détresse.

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En effet, cela fait plusieurs années que le dressage des animaux sauvages est dénoncé, notamment dans les cirques. Ces révoltes ont abouti à la fin de la présence des animaux sauvages dans les cirques itinérants d’ici 2028. L'audiovisuel visé Cependant depuis avril 2022 les regards se tournent vers le dressage des animaux sauvages et domestiques pour l’industrie du cinéma et de la publicité. En effet, L’association Paris Animaux Zoopolis révèle ce mois-ci une vidéo de Pierre Cadéac en train de frapper avec son poing un pygargue à tête blanche (une espèce de rapace) car celui-ci ne se tenait pas tranquille. Ainsi les méthodes de ce propriétaire de 250 animaux sont dénoncées. Puis en novembre 2022 le média Vakita dévoile une enquête qui fait froid dans le dos et où plusieurs de ses anciens collaborateurs témoignent des agissements de Pierre Cadéac. Ces témoignages décrivent les méthodes du dresseur consistant à "affamer, menacer et frapper ". Maltraitance répétée Plusieurs histoires sont abordées, comme celle de Zania, une magot (espèce de singe macaque) que Pierre Cadéac a rouée de coups après avoir perdu son calme. Celle-ci a fini défigurée et en sang. Il y a également le cas des poules de la publicité Le Gaulois. Une témoin nous raconte que pour les faire danser, leurs pattes étaient fixées dans les fausses pattes mécaniques et leurs ailes étaient attachées à des fils de pêche et tout cela était mis en mouvement manuellement. Après ce tournage cette trentaine de poules coûtaient trop cher et ont été jetées vivantes dans l’enclos des loups et ont fini déchiquetées.

Ainsi nous pouvons nous demander s'il est encore bien nécessaire d’utiliser des animaux pour cette industrie avec tous les moyens et innovations technologiques dont nous disposons. Le bien-être animal devrait être, aujourd'hui, et dans tous les domaines, une priorité Baptiste BON-CHARBONNIER