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Quand la blague blesse : ce racisme ordinaire au quotidien
Ce n’est pas un cri. Ce n’est pas une insulte. C’est juste une phrase, un rire, un regard.
Le racisme ordinaire est cette violence qui ne fait pas de bruit mais qui blesse
Le racisme qui ne se voit pas, mais qui fait mal Contrairement au racisme violent ou assumé, le racisme ordinaire se camoufle derrière des paroles banales. Il prend la forme de généralisations, de réflexions maladroites ou de stéréotypes, comme par exemple "Tu viens d'où, vraiment ?" ou bien "Les asiatiques sont fort en mathématiques".
Quand les clichés deviennent des réflexes On ne se rend pas toujours compte que certains réflexes de pensée sont basés sur des idées reçues ou préconçues . Le fait de présumer quelque chose sur une personne à cause de son nom, de son origine, de sa religion, de sa couleur de peau, de son physique ou de sa culture, même sans intention négative, peut créer un malaise ou un sentiment d'exclusion.
Et au lycée, ca se passe comment ? Les conversations dans les couloirs, et même au sein des salles de classe, on peut entendre certaines remarques qui reviennent régulièrement. Pas forcément méchantes de prime abord , mais elles peuvent pourtant peser sur ceux qui les entendent souvent. Par exemple, s'étonner des résultats scolaires d'un camarade "parce qu'il vient d'un autre pays" ou demander systématiquement à un élève d'origine étrangère de parler de "sa culture", c'est réduire son identité à un seul aspect.
Comment réagir face au racisme ordinaire ? La première étape est de prendre conscience que ces propos existent, même sans mauvaise intention. Ensuite, il faut apprendre à écouter et à reconnaître quand une remarque peut déranger. Enfin, il ne faut pas hésiter à faire preuve de bienveillance en reformulant ou en expliquant pourquoi certaines phrases peuvent être mal perçues.
La différence n'est pas une faiblesse. C'est une force. Elle est ce qui nous distingue et nous permet de contribuer de manière unique au monde.
Léo Lebahy
Le racisme qui ne se voit pas, mais qui fait mal Contrairement au racisme violent ou assumé, le racisme ordinaire se camoufle derrière des paroles banales. Il prend la forme de généralisations, de réflexions maladroites ou de stéréotypes, comme par exemple "Tu viens d'où, vraiment ?" ou bien "Les asiatiques sont fort en mathématiques".
Quand les clichés deviennent des réflexes On ne se rend pas toujours compte que certains réflexes de pensée sont basés sur des idées reçues ou préconçues . Le fait de présumer quelque chose sur une personne à cause de son nom, de son origine, de sa religion, de sa couleur de peau, de son physique ou de sa culture, même sans intention négative, peut créer un malaise ou un sentiment d'exclusion.
Et au lycée, ca se passe comment ? Les conversations dans les couloirs, et même au sein des salles de classe, on peut entendre certaines remarques qui reviennent régulièrement. Pas forcément méchantes de prime abord , mais elles peuvent pourtant peser sur ceux qui les entendent souvent. Par exemple, s'étonner des résultats scolaires d'un camarade "parce qu'il vient d'un autre pays" ou demander systématiquement à un élève d'origine étrangère de parler de "sa culture", c'est réduire son identité à un seul aspect.
Comment réagir face au racisme ordinaire ? La première étape est de prendre conscience que ces propos existent, même sans mauvaise intention. Ensuite, il faut apprendre à écouter et à reconnaître quand une remarque peut déranger. Enfin, il ne faut pas hésiter à faire preuve de bienveillance en reformulant ou en expliquant pourquoi certaines phrases peuvent être mal perçues.
La différence n'est pas une faiblesse. C'est une force. Elle est ce qui nous distingue et nous permet de contribuer de manière unique au monde.
Léo Lebahy