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Groix : un havre de paix pour les oiseaux
Groix : un havre de paix pour les oiseaux
Depuis quelques années, la municipalité et les associations de
l’île de Groix ont pris de nombreuses mesures afin de favoriser la reproduction
des espèces présentes et le retour des espèces autochtones.
Au cours de notre sortie, nous avons observé certains des aménagements visant à préserver et à restaurer les habitats des oiseaux. L’action la plus significative de cet engagement fut la création, en 1982, de la Réserve naturelle nationale François Le Bail. Un espace de 99 hectares divisé en deux zones de l’île, initialement destiné à la protection du patrimoine géologique. Ces zones sont interdites au public durant la période de ponte, c’est-à-dire de mi-mars à mi-août. Nous avons également pu voir l’aménagement de sentiers balisés afin d’éviter de s’approcher des nids d’oiseaux. Depuis quelques années, la chasse a subi de grandes restrictions comme l’interdiction de chasser à une certaine période et l’interdiction de tuer certaines espèces.
Les habitats Pour retrouver toutes ces espèces, il faut donc se rendre dans des milieux spécifiques. L’île de Groix offre aux oiseaux une grande diversité d’écosystèmes : des dunes, des marais, des prairies humides, des landes rases de bord de mer ou encore des champs. Mais c’est au niveau des hautes falaises de Beg Melen que l’on peut voir la majorité des oiseaux nicher. Les espèces se retrouvent à Groix : certaines y vivent à l'année, d’autres y séjournent l'hiver ou l'été, ou uniquement pour une pause de quelques jours pour reprendre des forces au cours de leur migration vers des destinations lointaines.
Une grande variété d'espèces Durant notre visite, nous avons observé quelques-unes des 95 espèces présentes sur l’île. On peut y croiser les espèces les plus communes comme le moineau, le merle, la mouette ou encore le goéland, des oiseaux que l’on peut rencontrer également sur le continent. Mais l’île regorge également d’espèces rares comme le cormoran huppé, l’huîtrier pie, le très protégé gravelot à collier interrompu ou encore l’extraordinaire fou de Bassan sur les falaises de Beg Melen et d’autres. Certaines même sont placées sur liste rouge (menacées d’extinction) en France et présentes sur Groix. Par la diversité de ses écosystèmes et grâce aux aménagaments et mesures de protection, Groix est un réel havre de paix pour les oiseaux .
Kévin Postollec, César Le Baron, Ilan Souchon
Les habitats Pour retrouver toutes ces espèces, il faut donc se rendre dans des milieux spécifiques. L’île de Groix offre aux oiseaux une grande diversité d’écosystèmes : des dunes, des marais, des prairies humides, des landes rases de bord de mer ou encore des champs. Mais c’est au niveau des hautes falaises de Beg Melen que l’on peut voir la majorité des oiseaux nicher. Les espèces se retrouvent à Groix : certaines y vivent à l'année, d’autres y séjournent l'hiver ou l'été, ou uniquement pour une pause de quelques jours pour reprendre des forces au cours de leur migration vers des destinations lointaines.
Une grande variété d'espèces Durant notre visite, nous avons observé quelques-unes des 95 espèces présentes sur l’île. On peut y croiser les espèces les plus communes comme le moineau, le merle, la mouette ou encore le goéland, des oiseaux que l’on peut rencontrer également sur le continent. Mais l’île regorge également d’espèces rares comme le cormoran huppé, l’huîtrier pie, le très protégé gravelot à collier interrompu ou encore l’extraordinaire fou de Bassan sur les falaises de Beg Melen et d’autres. Certaines même sont placées sur liste rouge (menacées d’extinction) en France et présentes sur Groix. Par la diversité de ses écosystèmes et grâce aux aménagaments et mesures de protection, Groix est un réel havre de paix pour les oiseaux .
Kévin Postollec, César Le Baron, Ilan Souchon
