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Actualité spatiale : la NASA demande à SpaceX de démanteler l'ISS en 2030

Retour sur cette demande qui démontre la réorganisation des puissances et des enjeux dans le domaine spatial.
La station spatiale internationale en orbite autour de la Terre. (Crédit photo : Pixabay.com - François)

L’ISS, laboratoire volant accueillant des astronautes de nombreuses nationalités depuis plus de 20 ans, a vu son destin scellé en 2022, lors du choix de la NASA de la démanteler en 2030.
L'ISS prend de l'âgeLe mercredi 26 juin, la NASA a annoncé avoir sélectionné SpaceX pour construire un véhicule capable de repousser la Station spatiale internationale (ISS) vers l'atmosphère terrestre, permettant ainsi de la détruire après sa mise à la retraite. Au départ, la fin de vie du vaisseau était prévue pour 2024, mais la NASA a estimé que le laboratoire pouvait être utilisé quelques années de plus. Néanmoins, l'entretien régulier que demande l'ISS commence à témoigner de l'âge avancé du bâtiment et requiert des sommes d’argent importantes.
La demande de la NASA Ce contrat, remporté par l’entreprise d’Elon Musk, aurait une valeur d’environ 840 millions de dollars et représente pour SpaceX l'occasion d’asseoir de nouveau son influence grandissante dans le milieu spatial.
Cette mission consiste à construire un véhicule capable de désorbiter la station spatiale qui pèse quelque 430 000 kg. La manœuvre doit éviter tout risque pour les zones habitées. Après la désorbitation, le but de l’agence spatiale américaine est de faire plonger l’ISS dans l’atmosphère au-dessus d’un océan. Certains morceaux pourront ainsi se désintégrer lors de la manœuvre, tandis que d’autres, plus résistants, finiront dans la mer. Le véhicule de SpaceX, quant à lui, se briserait en entrant dans l’atmosphère terrestre.
Les alternatives à l'ISS Après 2030, pour l’après l’ISS, les États-Unis misent sur des stations spatiales privées en orbite terrestre basse qui pourraient accueillir des astronautes de la NASA comme d'autres clients. Plusieurs entreprises américaines planchent déjà sur ces projets, dont Axiom Space et Blue Origin. Alors qu’en Russie, Vladimir Poutine avait annoncé en 2023 vouloir lancer le premier segment d'une nouvelle station spatiale russe en 2027, la Chine, elle, possède déjà une station spatiale depuis 2011, nommée Tiangong (le Palais Céleste en français). Un nouvel équipage y a été envoyé en avril dernier. La deuxième version de cette station, Tiangong-2, a été lancée en 2016, pour concurrencer l’ISS.
Antoine QUELO, T01
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