Les végétaux : de jeunes padawans

Il y a bien longtemps, dans une galaxie verdoyante oubliée…
Epine noire à gauche et berce du Caucase à droite (Crédit photo : M G, L L F, L G)
Sur une île perdue aux confins de la Bordure Extérieure, vivaient des êtres étonnants. Pas des Jedis, ni des droïdes, mais des plantes. Des petites, des grandes, peu importe leur taille, toutes partageaient un destin commun : survivre dans un monde hostile, attaquées sans relâche par les forces élémentaires (vent, feu, eau, terre) et des créatures avides de les dévorer. Pour réagir face à ces attaques, ces végétaux avaient chacun développé leur propre pouvoir de défense.
La parade de l'épine noire Premièrement, pour résister au vent, une plante appelée l’épine noire, et en latin Prunus spinosa, décida un beau jour, au lieu de lutter contre le vent, de se laisser porter par celui-ci et de prendre la forme qu’il lui donnait. Les bourgeons exposés au vent mouraient, tandis que ceux qui ne l’étaient pas arrivaient à éclore. C’est pourquoi elle adopta une forme particulière : ici, une forme d’arche, car le vent venait de l'océan (sur la photographie).
Le bouclier de la berce du Caucase et des orties Ensuite, un autre mode de défense : celui de la berce du Caucase, ou Heracleum mantegazzianum. Face aux prédateurs qui veulent la cueillir, elle se défend en produisant un latex toxique. Gare à celui qui parvient à la casser : sa substance phototoxique, au contact de la lumière du soleil, provoque de graves brûlures cutanées.
Enfin, l’ortie, une plante que tout le monde connaît, mais qui est tout aussi dangereuse. À l’extrémité de ses poils urticants se trouve une pointe de silice qui, lorsqu’on la touche, pénètre dans la peau. Ensuite, les poils se brisent et injectent un liquide riche en acide formique, qui irrite et brûle la peau du prédateur.
Laura LE FUR, Marin GATARIC,
Louna GUEHENNEC
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