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Plantes vs Sel & Sécheresse : Mission survie sur les dunes !
Sur l’île de Groix, les plantes survivent comme dans Koh Lanta et sans totem d’immunité : pas d’eau, du sable mouvant, du sel… Comment font-elles ?
Franchement, ce n’est pas facile d’être une plante sur une dune. Le sable vole, l’eau douce est quasi absente, le vent souffle fort, et en plus, les embruns salés viennent tout recouvrir. Et pourtant, certaines espèces arrivent à pousser là sans souci (ou presque).
L’oyat, par exemple, c’est un peu la base. On le trouve tout en bas sur la dune « embryonnaire ». Lui, il a trouvé la technique : il s’enfonce profondément dans le sable pour rester stable, comme s’il plantait des ancres. Et comme le sable bouge tout le temps, il pousse en continu pour ne pas se faire ensevelir. En plus, il a des tiges sous le sol (des rhizomes) qui l’aident à s’étaler et à coloniser la dune. En bref, il se débrouille bien.
Plus haut, sur la dune grise, il y a d’autres plantes qui prennent le relais. La criste marine, elle aussi, est super futée : grâce à sa forme charnue, elle peut faire ses stocks d'eau pour survivre. Parce que, eh bien oui, les plantes peuvent perdre de l’eau par des petits trous qu’elles ont sur les feuilles, on les appelle les stomates. C’est utile pour respirer et faire la photosynthèse, mais quand il fait sec, ça peut faire évaporer trop d’eau. Du coup, certaines plantes les ferment la nuit, ou les ouvrent à peine le jour levé, pour éviter de trop transpirer (enfin… version végétale).
Le chardon, lui, mise sur la défense. Avec ses piquants, il évite d’être mangé, et il est bien installé grâce à l’oyat qui le protège un peu du vent et du sable. Comme quoi, même chez les plantes, c’est bien d’avoir des voisins sympas !
Enfin, le chou marin, lui, pousse entre les pierres. Il n’est pas du tout dérangé par le sel : il va même chercher l’eau salée dans les fissures. Et il la garde sans souci en la stockant dans des vacuoles (des sortes de petites bulles dans ses cellules). Comme ça, le sel ne gêne pas le reste. C’est aussi une plante grasse, donc il garde l’eau dans ses feuilles épaisses. Ingénieux ! Louise GERARDIN,
Louanne HELOU HUET,
Billie LAMBOROT-REAL
L’oyat, par exemple, c’est un peu la base. On le trouve tout en bas sur la dune « embryonnaire ». Lui, il a trouvé la technique : il s’enfonce profondément dans le sable pour rester stable, comme s’il plantait des ancres. Et comme le sable bouge tout le temps, il pousse en continu pour ne pas se faire ensevelir. En plus, il a des tiges sous le sol (des rhizomes) qui l’aident à s’étaler et à coloniser la dune. En bref, il se débrouille bien.
Plus haut, sur la dune grise, il y a d’autres plantes qui prennent le relais. La criste marine, elle aussi, est super futée : grâce à sa forme charnue, elle peut faire ses stocks d'eau pour survivre. Parce que, eh bien oui, les plantes peuvent perdre de l’eau par des petits trous qu’elles ont sur les feuilles, on les appelle les stomates. C’est utile pour respirer et faire la photosynthèse, mais quand il fait sec, ça peut faire évaporer trop d’eau. Du coup, certaines plantes les ferment la nuit, ou les ouvrent à peine le jour levé, pour éviter de trop transpirer (enfin… version végétale).
Le chardon, lui, mise sur la défense. Avec ses piquants, il évite d’être mangé, et il est bien installé grâce à l’oyat qui le protège un peu du vent et du sable. Comme quoi, même chez les plantes, c’est bien d’avoir des voisins sympas !
Enfin, le chou marin, lui, pousse entre les pierres. Il n’est pas du tout dérangé par le sel : il va même chercher l’eau salée dans les fissures. Et il la garde sans souci en la stockant dans des vacuoles (des sortes de petites bulles dans ses cellules). Comme ça, le sel ne gêne pas le reste. C’est aussi une plante grasse, donc il garde l’eau dans ses feuilles épaisses. Ingénieux ! Louise GERARDIN,
Louanne HELOU HUET,
Billie LAMBOROT-REAL