Journal des Lycées > L'actualité des lycées
> Morbihan > Lycée Saint-François-Xavier > Les articles > Marine Jobert : une journaliste engagée
Marine Jobert : une journaliste engagée
La COP 29 à peine terminée et les médias se détournent déjà de l'enjeux climatiques. L’écologie reste-t-il une priorité dans l’agenda mondial ? Pour Marine Jobert, journaliste spécialisée dans l’environnement, l’urgente nécessite de prendre des mesures concrètes est plus évidente que jamais.
Mais comment allier métier de journaliste et engagement écologiste dans un monde où l’urgence climatique semble souvent reléguée au second plan ? Au départ, Marine Jobert s’est intéressée, sans distinction, à tous les sujets. Mais, pour elle, être journaliste c’est avant tout être citoyen. Ce constat l’a poussée à quitter son poste chez RTL et à se lancer dans un master en droit environnemental. Elle a alors redéfini sa carrière pour devenir une journaliste spécialisée dans l’écologie. Depuis, elle met au premier plan les enjeux environnementaux dans ses articles, convaincue qu’une prise de position claire est nécessaire.
Marine Jobert s'attaque vigoureusement à ce qu’elle qualifie de "mythe". Dans son analyse, il existe une dichotomie entre les "réalistes", ceux qui se préoccupent de l’économie, et les "idéologues", qui abordent des sujets comme le réchauffement climatique, l’effondrement des espèces ou les problèmes des multinationales. Selon elle, ceux qui défendent aveuglément le capitalisme et qui ignorent les recherches scientifiques sont les véritables idéologues. Elle se définit d’ailleurs non pas comme une militante, mais comme une personne "lucide" et "honnête factuellement", ne portant pas "les lunettes faussement neutres" que certains journalistes adoptent parfois.
De plus, il existe, selon elle, un problème beaucoup plus vaste : la hiérarchie des informations. Les médias insistent souvent sur des sujets qui, bien qu'intéressants, ne concernent qu’une petite portion de la population, tandis que les enjeux écologiques, qui touchent l’humanité tout entière, sont relégués à l’arrière-plan. "La COP de 2025, par exemple, est reléguée au sixième ou septième rang dans certains journaux", déplore-t-elle. Une hiérarchisation des informations qui envoie un message clair : "L’écologie, ce n’est pas important".
Ainsi, Marine Jobert estime que pour réussir à déclencher un véritable changement de mentalité, il est impératif de sortir de ce discours qui oppose écologie et confort, et de promouvoir un autre modèle fondé sur le partage et la réduction de la surconsommation.
Aya Chibani et Ewenn Broudic
Mais comment allier métier de journaliste et engagement écologiste dans un monde où l’urgence climatique semble souvent reléguée au second plan ? Au départ, Marine Jobert s’est intéressée, sans distinction, à tous les sujets. Mais, pour elle, être journaliste c’est avant tout être citoyen. Ce constat l’a poussée à quitter son poste chez RTL et à se lancer dans un master en droit environnemental. Elle a alors redéfini sa carrière pour devenir une journaliste spécialisée dans l’écologie. Depuis, elle met au premier plan les enjeux environnementaux dans ses articles, convaincue qu’une prise de position claire est nécessaire.
Marine Jobert s'attaque vigoureusement à ce qu’elle qualifie de "mythe". Dans son analyse, il existe une dichotomie entre les "réalistes", ceux qui se préoccupent de l’économie, et les "idéologues", qui abordent des sujets comme le réchauffement climatique, l’effondrement des espèces ou les problèmes des multinationales. Selon elle, ceux qui défendent aveuglément le capitalisme et qui ignorent les recherches scientifiques sont les véritables idéologues. Elle se définit d’ailleurs non pas comme une militante, mais comme une personne "lucide" et "honnête factuellement", ne portant pas "les lunettes faussement neutres" que certains journalistes adoptent parfois.
De plus, il existe, selon elle, un problème beaucoup plus vaste : la hiérarchie des informations. Les médias insistent souvent sur des sujets qui, bien qu'intéressants, ne concernent qu’une petite portion de la population, tandis que les enjeux écologiques, qui touchent l’humanité tout entière, sont relégués à l’arrière-plan. "La COP de 2025, par exemple, est reléguée au sixième ou septième rang dans certains journaux", déplore-t-elle. Une hiérarchisation des informations qui envoie un message clair : "L’écologie, ce n’est pas important".
Ainsi, Marine Jobert estime que pour réussir à déclencher un véritable changement de mentalité, il est impératif de sortir de ce discours qui oppose écologie et confort, et de promouvoir un autre modèle fondé sur le partage et la réduction de la surconsommation.
Aya Chibani et Ewenn Broudic