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Trump, Poutine : vers une paix en Ukraine ?
Alors que les deux superpuissances semblent négliger l'avis de Volodymyr Zelensky, elles posent pourtant enfin les conditions d'une « demi-trêve ».
Après plus de trois années de guerre, une perspective de fin du conflit semble se dessiner avec la présidence Trump.
Trump faiseur de paix ? L'un des arguments de campagne du nouveau Président des États-Unis était de mettre fin à la guerre dans les 24 heures qui suivraient son investiture, délai non respecté par Donald Trump. Washington a cependant accéléré les négociations le 11 mars en organisant, avec l'Arabie Saoudite et l'Ukraine, une réunion diplomatique qui a abouti à la proposition d'une trêve de 30 jours acceptée par l'Ukraine, sous pression américaine.
Vladimir Poutine, lui, a préféré un accord plus précis mais finalement moins concret, décidé avec Trump lors de leur appel du 18 mars dernier. Un cessez-le-feu de 30 jours ne concernant que les infrastructures énergétiques ukrainiennes, assorti d'un échange de prisonniers entre les deux camps. Il a été, en plus, question du sort des milliers d'enfants ukrainiens enlevés puis placés "de force" en familles d'accueil russes ; « Le président Trump a promis de travailler étroitement avec les deux parties pour s’assurer que ces enfants seraient ramenés chez eux. » précise le communiqué américain. Donald Trump résume de son côté la conversation en la qualifiant de "positive".
Zelensky sur la touche Bien que des discussions plus approfondies qualifiées de "difficiles" par le Kremlin se soient engagées en Arabie Saoudite, le chef d'État ukrainien semble exclu des pourparlers et dépendant des décisions américaines. On a assisté le 28 février, lors d'une rencontre entre V. Zelensky et D. Trump à la Maison Blanche, à l'impuissance du président ukrainien attaqué et humilié, Trump imposant son avis : « Je veux un cessez-le-feu ». Vœu en partie réalisé car Zelensky a accepté la proposition de "trêve énergétique", bien que de nombreuses de ses conditions aient été ignorées.
Lilian LEGOAREGUER,
Zoé LIEURY.
Trump faiseur de paix ? L'un des arguments de campagne du nouveau Président des États-Unis était de mettre fin à la guerre dans les 24 heures qui suivraient son investiture, délai non respecté par Donald Trump. Washington a cependant accéléré les négociations le 11 mars en organisant, avec l'Arabie Saoudite et l'Ukraine, une réunion diplomatique qui a abouti à la proposition d'une trêve de 30 jours acceptée par l'Ukraine, sous pression américaine.
Vladimir Poutine, lui, a préféré un accord plus précis mais finalement moins concret, décidé avec Trump lors de leur appel du 18 mars dernier. Un cessez-le-feu de 30 jours ne concernant que les infrastructures énergétiques ukrainiennes, assorti d'un échange de prisonniers entre les deux camps. Il a été, en plus, question du sort des milliers d'enfants ukrainiens enlevés puis placés "de force" en familles d'accueil russes ; « Le président Trump a promis de travailler étroitement avec les deux parties pour s’assurer que ces enfants seraient ramenés chez eux. » précise le communiqué américain. Donald Trump résume de son côté la conversation en la qualifiant de "positive".
Zelensky sur la touche Bien que des discussions plus approfondies qualifiées de "difficiles" par le Kremlin se soient engagées en Arabie Saoudite, le chef d'État ukrainien semble exclu des pourparlers et dépendant des décisions américaines. On a assisté le 28 février, lors d'une rencontre entre V. Zelensky et D. Trump à la Maison Blanche, à l'impuissance du président ukrainien attaqué et humilié, Trump imposant son avis : « Je veux un cessez-le-feu ». Vœu en partie réalisé car Zelensky a accepté la proposition de "trêve énergétique", bien que de nombreuses de ses conditions aient été ignorées.
Lilian LEGOAREGUER,
Zoé LIEURY.