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Élections en Turquie, la défaite d'Erdogan
L'AKP, le parti présidentiel a subi une défaite cuisante aux élections municipales face au parti CHP, qui remporte les 5 plus grandes villes turques, dont Instanbul et Ankara.
Les élections municipales en Turquie du 31 mars 2024 ont été marquées par la rivalité entre le Parti de la justice et du développement (AKP) et le Parti républicain du peuple (CHP).
L'AKP, 22 ans au pouvoir Créé en août 2001 et au pouvoir depuis 2002, l'AKP est un parti islamo-conservateur présidé aujourd'hui par le chef de l'État turc, Recep Tayy Erdogan. Le Parti s'est imposé en tant que première force électorale et domine la scène politique turque depuis 22 ans.
La victoire de l'opposition Le Parti républicain du peuple (CHP), crée en 1923 par Mustafa Kemal Atarük et dirigé actuellement par Özgür Özel est contre toute attente arrivé en tête aux élections municipales avec 37,74 % des voix devant l'AKP crédité de 35,49 % des voix.
Il a surtout réussi à s'emparer des cinq plus grandes villes de la Turquie, Istanbul, Ankara, Izmir, Bursa et Adana. Une victoire et une défaite écrasante jugée "historique" pour l'AKP et Recep Erdogan.
Un pouvoir fragilisé Erdogan qui avait jusqu'ici un système autocratique se retrouve à devoir coopérer avec le parti adverse. Abattu, il a déclaré devant ses partisans : "Les résultats ne sont pas ceux espérés" et vont amener à un "tournant" dans la gestion du pays. Selon lui, "la démocratie a gagné", reconnaissant ainsi sa défaite.
La défaite de son Parti de la justice et du développement, notamment à Istanbul, sera lourde de conséquences en vue de l'élection présidentielle de 2028. Pour nombre d’observateurs, le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, réélu, dispose d’un boulevard vers la présidentielle de 2028.
Le chef de l’État, résigné, a évoqué quant à lui les " quatre années de travail […] à ne pas gaspiller " d’ici là, souhaitant se concentrer sur la politique internationale.
Agathe QUEVILLY,
Léa PINEL.
L'AKP, 22 ans au pouvoir Créé en août 2001 et au pouvoir depuis 2002, l'AKP est un parti islamo-conservateur présidé aujourd'hui par le chef de l'État turc, Recep Tayy Erdogan. Le Parti s'est imposé en tant que première force électorale et domine la scène politique turque depuis 22 ans.
La victoire de l'opposition Le Parti républicain du peuple (CHP), crée en 1923 par Mustafa Kemal Atarük et dirigé actuellement par Özgür Özel est contre toute attente arrivé en tête aux élections municipales avec 37,74 % des voix devant l'AKP crédité de 35,49 % des voix.
Il a surtout réussi à s'emparer des cinq plus grandes villes de la Turquie, Istanbul, Ankara, Izmir, Bursa et Adana. Une victoire et une défaite écrasante jugée "historique" pour l'AKP et Recep Erdogan.
Un pouvoir fragilisé Erdogan qui avait jusqu'ici un système autocratique se retrouve à devoir coopérer avec le parti adverse. Abattu, il a déclaré devant ses partisans : "Les résultats ne sont pas ceux espérés" et vont amener à un "tournant" dans la gestion du pays. Selon lui, "la démocratie a gagné", reconnaissant ainsi sa défaite.
La défaite de son Parti de la justice et du développement, notamment à Istanbul, sera lourde de conséquences en vue de l'élection présidentielle de 2028. Pour nombre d’observateurs, le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, réélu, dispose d’un boulevard vers la présidentielle de 2028.
Le chef de l’État, résigné, a évoqué quant à lui les " quatre années de travail […] à ne pas gaspiller " d’ici là, souhaitant se concentrer sur la politique internationale.
Agathe QUEVILLY,
Léa PINEL.