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Le cinéma au service de la paix
Le FESPACO, festival de cinéma africain porte pour ambition « la culture de la paix » dans un pays, le Burkina-Faso, ravagé par les violences djihadistes.
La 28e édition du festival du FESPACO (Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou) s'est déroulée du 25 février au 15 mars 2023 dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou. Cette édition avait pour thème « Cinémas d'Afrique et culture de la paix ».
L’objectif du festival est de favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain, de permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l'audiovisuel, et de contribuer à l'essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d'expression, d'éducation, de conscientisation et de promotion de la paix.
L'affiche de cette édition représente la célèbre Sarraounia qui signifie "reine" en haoussa. Ce nom a été donné à une amazone, cheffe politique et religieuse d'un village au Niger qui s'opposa à la mission Voulet-Chanoine pendant la conquête coloniale du pays par la France. D'après le FESPACO cette figure légendaire représente « un symbole de fierté africaine, de résistance, et de résilience ».
Une édition sous haute sécurité Cette 28e édition du FESPACO s'est déroulée dans un contexte sécuritaire marqué par la recrudescence des violences perpétrées par les groupes djihadistes dans tout le pays ainsi que dans l'ensemble du Sahel. Avec pour thème "la paix" le FESPACO essaie de sensibiliser les esprits face à ces violences qui règnent dans le pays.
"Une arme de pacification" Le prix le plus symbolique de ce festival est l’Étalon d'Or qui a été remporté par le Tunisien Youssef Chebbi pour son film "Ashkal". On suit l'histoire de deux policiers qui retrouve un corps calciné dans un immeuble. Tous deux vont mener leur enquête sur cette mort mystérieuse, à laquelle d'autres immolations par le feu vont bientôt s'ajouter. Le prix de l’Étalon d'Argent a été remporté par Apolline Traoré pour son film "Sira". L’Étalon de Bronze est revenu à "Shimoni" d'Angela Wamai du Kenya.
Apolline Traoré, réalisatrice burkinabée, qui a réalisé le film "Sira" s'est félicitée du message qu'elle a fait passer par son film qui parle de leur situation actuelle marquée par le terrorisme. Selon elle "on a besoin d'espoir dans ce pays". Pour Mouna N'Daiye, réalisatrice, présentatrice et comédienne, "le cinéma est une puissante arme de pacification".
Manon VALLÉE.
L’objectif du festival est de favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain, de permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l'audiovisuel, et de contribuer à l'essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d'expression, d'éducation, de conscientisation et de promotion de la paix.
L'affiche de cette édition représente la célèbre Sarraounia qui signifie "reine" en haoussa. Ce nom a été donné à une amazone, cheffe politique et religieuse d'un village au Niger qui s'opposa à la mission Voulet-Chanoine pendant la conquête coloniale du pays par la France. D'après le FESPACO cette figure légendaire représente « un symbole de fierté africaine, de résistance, et de résilience ».
Une édition sous haute sécurité Cette 28e édition du FESPACO s'est déroulée dans un contexte sécuritaire marqué par la recrudescence des violences perpétrées par les groupes djihadistes dans tout le pays ainsi que dans l'ensemble du Sahel. Avec pour thème "la paix" le FESPACO essaie de sensibiliser les esprits face à ces violences qui règnent dans le pays.
"Une arme de pacification" Le prix le plus symbolique de ce festival est l’Étalon d'Or qui a été remporté par le Tunisien Youssef Chebbi pour son film "Ashkal". On suit l'histoire de deux policiers qui retrouve un corps calciné dans un immeuble. Tous deux vont mener leur enquête sur cette mort mystérieuse, à laquelle d'autres immolations par le feu vont bientôt s'ajouter. Le prix de l’Étalon d'Argent a été remporté par Apolline Traoré pour son film "Sira". L’Étalon de Bronze est revenu à "Shimoni" d'Angela Wamai du Kenya.
Apolline Traoré, réalisatrice burkinabée, qui a réalisé le film "Sira" s'est félicitée du message qu'elle a fait passer par son film qui parle de leur situation actuelle marquée par le terrorisme. Selon elle "on a besoin d'espoir dans ce pays". Pour Mouna N'Daiye, réalisatrice, présentatrice et comédienne, "le cinéma est une puissante arme de pacification".
Manon VALLÉE.