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Les femmes, guerrières de la paix
La participation des femmes dans les négociations augmentent les chances d'une paix durable. Elles se heurtent encore à des préjugés.
Face à l'intensification des conflits mondiaux, les femmes, longtemps exclues des négociations de paix, jouent un rôle de plus en plus central dans la construction d'un avenir pacifique. L'association "Les Guerrières de la Paix", fondée en France en 2022 par la documentariste et militante féministe Hanna Assouline, incarne ce mouvement. Ne se réclamant d'aucun autre drapeau que celui de la paix, elle lutte contre toutes les formes d'ostracisme, de racisme et de haine, avec un accent particulier sur celles visant les femmes.
Surmonter les divisions Son film "Résister pour la paix" de Hannah Assouline réalisé avec Sonia Terrab s’inscrit dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Il illustre le rôle des "Guerrières de la Paix". Un an après leur premier voyage en Israël et dans les territoires palestiniens, les réalisatrices retournent sur le terrain pour redonner la parole à celles et ceux qui luttent sans relâche pour la paix et la justice. Le documentaire suit le parcours de femmes et d'hommes qui continuent à tisser des liens entre Israéliens et Palestiniens, cherchant à surmonter le chaos et les divisions. Les "Guerrières de la Paix" prônent des mesures pour rapprocher les deux camps telle que la demande de la création d’un groupe d’étude à l'Assemblée nationale rassemblant Israël et la Palestine. Le mouvement a aussi organisé des manifestations tenues le même jour dans onze villes dans le monde.
L'exemple de la Colombie La participation des femmes dans les processus de paix augmente les chances d'obtenir des accords pérennes. Selon la résolution 1325 des Nations Unies, un accord de paix a 35 % plus de chances de durer au moins 15 ans lorsqu'il inclut les femmes à la table des négociations. En Colombie, les femmes ont été en première ligne dans les négociations avec les guérillas, contribuant à la signature d'un accord de paix historique en 2016. Les efforts des femmes dans les processus de paix sont d'autant plus cruciaux qu'elles sont souvent les premières victimes des conflits avec les féminicides et les viols utilisés comme armes de guerre.
Malgré leurs contributions importantes, les femmes rencontrent encore de nombreux obstacles pour accéder aux processus décisionnels, en raison des préjugés sexistes, des structures patriarcales et du manque de volonté politique. En face, des mouvements comme "Les Guerrières de la Paix", « Femmes africaines leaders de la paix », et des militantes telles que Hanna Assouline ou Leymah Gbowee, œuvrent pour une plus grande inclusion et reconnaissance des femmes dans le processus de construction de la paix.
Pauline BEUX,
Circé GEORGES.
Surmonter les divisions Son film "Résister pour la paix" de Hannah Assouline réalisé avec Sonia Terrab s’inscrit dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Il illustre le rôle des "Guerrières de la Paix". Un an après leur premier voyage en Israël et dans les territoires palestiniens, les réalisatrices retournent sur le terrain pour redonner la parole à celles et ceux qui luttent sans relâche pour la paix et la justice. Le documentaire suit le parcours de femmes et d'hommes qui continuent à tisser des liens entre Israéliens et Palestiniens, cherchant à surmonter le chaos et les divisions. Les "Guerrières de la Paix" prônent des mesures pour rapprocher les deux camps telle que la demande de la création d’un groupe d’étude à l'Assemblée nationale rassemblant Israël et la Palestine. Le mouvement a aussi organisé des manifestations tenues le même jour dans onze villes dans le monde.
L'exemple de la Colombie La participation des femmes dans les processus de paix augmente les chances d'obtenir des accords pérennes. Selon la résolution 1325 des Nations Unies, un accord de paix a 35 % plus de chances de durer au moins 15 ans lorsqu'il inclut les femmes à la table des négociations. En Colombie, les femmes ont été en première ligne dans les négociations avec les guérillas, contribuant à la signature d'un accord de paix historique en 2016. Les efforts des femmes dans les processus de paix sont d'autant plus cruciaux qu'elles sont souvent les premières victimes des conflits avec les féminicides et les viols utilisés comme armes de guerre.
Malgré leurs contributions importantes, les femmes rencontrent encore de nombreux obstacles pour accéder aux processus décisionnels, en raison des préjugés sexistes, des structures patriarcales et du manque de volonté politique. En face, des mouvements comme "Les Guerrières de la Paix", « Femmes africaines leaders de la paix », et des militantes telles que Hanna Assouline ou Leymah Gbowee, œuvrent pour une plus grande inclusion et reconnaissance des femmes dans le processus de construction de la paix.
Pauline BEUX,
Circé GEORGES.