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Migrants, record de décès en Méditerranée

441 décès de migrants ont été recensés au cours du seul premier trimestre 2023 en mer Méditerranée : un bilan morbide pour « La Grande Bleue ».
Vue aérienne d'un bateau de migrants entrant dans le port de Garaboulli, après avoir été secourus en mer par les gardes-côtes, le 26 avril 2023 en Libye (Crédit photo : AFP / Mahmud Turkia)
Selon l’ONU la Mer Méditerranée aurait pris la vie de 441 migrants au premier trimestre de 2023. Ces derniers, venant principalement d’Afrique subsaharienne et de Moyen-Orient, ont trouvé la mort par noyade (près de 80 %) en tentant la traversée des côtes libyennes jusqu'aux côtes italiennes et maltaises. Une augmentation inquiétante Ce premier trimestre est le plus meurtrier depuis 2017 mais selon l’OIM (Organisation International pour les Migrations), ce chiffre est déjà en deçà de la réalité. « Avec plus de 20 000 décès enregistrés sur cette route depuis 2014, je crains que ces décès aient été normalisés  » a regretté le directeur général de l’OIM, António Vitorino.

Selon lui « les retards et les lacunes dans les opérations de recherche et de sauvetage menées par les États coûtent des vies humaines  ». Cela a été un facteur déterminant dans six différents drames cette année, entraînant la mort d’au moins 127 personnes sur les 441, selon les chiffres de l’Organisation.

Ces flux migratoires sont dûs à de nombreux facteurs notamment la faible croissance économique et l’instabilité politique de plusieurs pays comme le Soudan, la Somalie ou encore la République centrafricaine.
Passeurs profiteurs De plus, depuis que l'ancien dictateur libyen, Mouammar Kadhafi a été renversé en 2011, le nombre de migrants à explosé à cause de passeurs qui profitent du chaos dans le pays pour envoyer chaque année des milliers de migrants à destination de l'Italie. Un business juteux qui permettrait de gagner près de 1000 € "par bateau qui part", selon une interview d'un passeur libanais anonyme à France 2.
Gabriel LEVASSEUR.
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