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Internet, nouveau fléau pour les étudiants

Lutter contre la dépendance aux réseaux sociaux, une nécessité.
Jeune femme sur son téléphone  (Crédit photo : pexels.com)
Alors que l'ère d'Internet et des réseaux sociaux est à son apogée, alors que nos compagnons numériques constituent trois quarts de notre quotidien, les dangers qui les entourent ne s'en montrent pas moins importants.
Des dangers dissimulés La validation sociale est une chose dont tout individu a besoin pour se sentir confiant, et avec l'arrivée des réseaux sociaux, c'en est devenu une nécessité. Être en contact constant avec la vie d'autrui, avoir ce besoin de voir ce que tel ami a fait ce week-end ou de partager ce qu'on a mangé hier soir sont autant d'envies typiques des réseaux sociaux. Le problème ici est que ce que nous voyons ou partageons sur Internet est bien illusoire. Seulement voilà, il n'est pas toujours facile de s'en détacher, ni de se raccrocher au réel. Il devient alors simple de se comparer à des idéaux aussi utopiques les uns que les autres, et on se retrouve en proie à l'envie, à la jalousie ou même à un manque de confiance en soi.

Mais là n'est pas l'unique problème. De nombreuses tendances circulent sur les diverses applications comme TikTok, et celles-ci sont rapidement suivies par de nombreux étudiants. Ces tendances sont très variées et peuvent être une simple danse ou un "prank", mais malgré leur apparence inoffensive, beaucoup de ces "trends" cachent parfois des motivations plus ou moins condamnables, comme la "trend" du baume à lèvre qui consistait à mettre fin à ses jours une fois le baume à lèvre fini, ou celle des écouteurs qu'il fallait enrouler autour de sa taille pour voir si l'on était assez fin(e). C'est pour cela que de nombreux pays condamnent TikTok.

Comme la liste des problèmes issus des réseaux sociaux est encore longue, en voici un dernier : le fait de "scroller" sur les divers réseaux sociaux qui offrent cette possibilité procure à notre cerveau de la dopamine rapide. Autrement dit, chaque publication, chaque vidéo, donne son lot d'émotions (rire, déception...). Cette façon de recevoir de la dopamine sans le moindre effort donne à notre cerveau une fausse impression d'accomplissement. On peut vite se retrouver à "scroller" pendant des heures sans jamais avoir la sensation de s'ennuyer. Mais, lorsque nous nous retrouvons face à une situation demandant un minimum de concentration, comme les cours, la plupart d'entre nous se voit en proie à un ennui pesant. Notre cerveau n'étant plus autant stimulé que face à nos écrans il est très commun de voir des étudiants faire tout autre chose que travailler durant un cours.
À nous de faire attention ! Voir Internet arriver à son paroxysme n'est pas tant synonyme de bonnes choses, et bien que tous les problèmes qui peuvent y être liés ne sont pas cités ici, il est clair que cela suffit à en comprendre la gravité. Toutefois, la plupart des défauts d'Internet viennent principalement des réseaux sociaux, plus précisément des individus qui les utilisent, que ce soient nous, étudiants, ou ceux que l'on peut y rencontrer. Le véritable danger réside donc bien dans ce que nous pouvons voir, lire ou entendre, parmi tout ce qui y circule librement. Le meilleur moyen de se protéger de ces divers dangers est d'en avoir conscience, premièrement, et bien entendu d'y faire soi-même attention : ne pas se laisser happer par la comparaison, ne pas suivre bêtement tout ce que nous voyons et, surtout, avoir la discipline nécessaire pour ne pas passer ses journées entière sur son téléphone !
Clara BOUHOURD, P2.
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