"Mon expérience d'étudiant au Canada"

Sébastien Lebatteux partage son expérience du Canada. (Crédit photo : Améthyste Daquin)
Interview
Sébastien Lebatteux, 32 ans, vit actuellement à Châteauguay à côté de Montréal. Dans le cadre de la section Euro, il a répondu aux questions des Terminales STMG.

Qu'est-ce qui vous a amené
à aller au Canada ?
J'y suis allé pour une thèse en biologie, immunologie et microbiologie. A la fac, juste avant mon Master, je cherchais quelque chose qui correspondait à mon domaine d'intérêt, les vecteurs viraux. Et c'est là que j'ai trouvé mon sujet : l'utilisation de vecteurs adénoviraux pour le traitement du cancer de la prostate.
Comment s'est déroulée la partie administrative ? Lorsque mon projet a été accepté, plusieurs personnes m'ont expliqué tous les papiers à fournir pour immigrer. Il y a différents permis : permis travail, permis d'études… Si vous y allez pour les études, vous avez juste à obtenir un permis d'études, puisque vous êtes déjà accepté par l'université pour votre projet. Il n'y a pas de problèmes de ce côté là en fait.
Comment sont
les conditions de vie ?
Je dirais que ça dépend : pour l'alimentation la vie est plus chère là-bas. Mais au niveau de l'immobilier, c'est moins cher parce qu'il y a beaucoup plus de place et de terres inhabitées. Les gens ont l'habitude de faire énormément de route.
Au Québec, vous parlez plutôt français ou anglais ? Au Québec, c'est 100 % français. A Montréal, les gens sont un peu plus bilingues. Dans certaines parties de Montréal, les gens vont être majoritairement anglophones, tout dépend des quartiers. Dans la région du Québec, c'est vraiment francophone.
Est-ce facile de
trouver un emploi ?
C'est plus facile là-bas, surtout pour les petits emplois. J'ai l'impression qu'en France, pour travailler dans une pizzeria, il faut un CV et une lettre de motivation alors que là-bas, les restaurants affichent à l'extérieur "besoin d'employés".
Comment se passe
l'obtention des bourses ?
J'étais sur un projet de thèse, donc j'ai obtenu automatiquement une bourse. Généralement, quand un projet de thèse est mis en place, le budget est automatiquement prévu.
A quelle université
étiez-vous rattaché ?
Laval, mais je n'y étais pas vraiment parce que j'étais en laboratoire. Il y a très peu de cours en thèse. Mais si vous allez faire un semestre là-bas, ça doit être sympa parce que c'est une université assez grande et moderne. Moi je n'étais pas sur le campus lui-même parce que les cours se passaient à l'hôpital.
Est-ce difficile de concilier études, travail et thèse ? C'est surtout la thèse qui est difficile, dans le sens où il n'y a pas beaucoup de cours. J'ai eu une période où je travaillais, ça prend du temps le soir. Normalement, en tant qu'étudiant, on n'a pas le droit de travailler plus de 20 heures par semaine.
Quel est votre meilleur souvenir du Canada ? Ma copine, que j'ai rencontré là-bas. C'est une américaine mais elle est au Canada depuis qu'elle a 10 ans.
Propos recueillis par Cyprien Valentin, TSTMG
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