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Des présidentielles à Jeanne d'Arc
Les élèves de TG et de TST2S ont participé à des élections présidentielles organisées par leurs professeurs d'EMC, Thomas Cornier et Gilles Rozay.
Une expérience originale
Afin de comprendre de manière concrète le fonctionnement démocratique, les élèves ont simulé une élection présidentielle au sein de leur établissement. À travers ce projet, les enseignants souhaitaient amener les élèves à saisir les étapes du processus électoral, à apprendre à défendre des idées qu’ils n’avaient pas nécessairement choisies, à développer leur esprit critique ainsi que leurs capacités à coopérer, tout en les sensibilisant à l’importance du vote.
Plutôt que de passer par des exposés théoriques sur la démocratie, ce projet mené sur une année entière a suscité un réel investissement, tant de la part des enseignants que des élèves.
L'organisation
Répartis en groupes, les partis ont été tirés au sort et attribués aux élèves. L’objectif : concevoir un programme, un slogan, un logo et des affiches, le tout en cohérence avec une idéologie politique qui n’était pas forcément la leur. De l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par le centre, chaque groupe a pu s’exprimer lors d’un débat. Les rôles étaient variés : candidat, directeur de campagne, responsable communication, chargé des parrainages, entre autres. La créativité et l’engagement ont été au rendez-vous. Affiches de campagne, slogans percutants, logos inventifs… tout a été pensé pour convaincre les électeurs.
Le scrutin
Après plusieurs semaines de campagne, les différents partis ont présenté leurs idées devant les élèves de terminale, seuls habilités à voter. Le premier tour s'est tenu le 29 avril dernier dans la salle O108, transformée pour l’occasion en véritable bureau de vote avec isoloirs, urnes et bulletins. À l’issue du dépouillement, Inès Dinalle, représentante du parti PCO (Parti communiste ouvrier), et Coline Meriot, du parti MFI (Mouvement de la France insoumise), se sont qualifiées pour le second tour. Les derniers jours de campagne ont été particulièrement dynamiques, entre distributions de tracts, votes par anticipation et échanges animés autour d’un second tour 100 % à gauche.
Le 13 mai, Inès Dinalle l’a finalement emporté avec 50,38 % des voix, marquant l’aboutissement d’un projet mené avec sérieux et enthousiasme.
Une expérience citoyenne
Les élèves sont repartis avec une vision plus claire des enjeux électoraux et de la démocratie participative. Ils ont aussi affiné leur expression orale et écrite, appris à respecter des opinions différentes, à organiser leur travail dans des délais serrés et à collaborer efficacement au sein d’un groupe. Ce projet a renforcé la cohésion entre les élèves, mis en valeur la parole de chacun et suscité un réel intérêt pour la vie publique. C’est une expérience citoyenne riche de sens, qui a enthousiasmé aussi bien les participants que leurs enseignants, et a éveillé la curiosité des plus jeunes.
Enora Jourdren, TG
Afin de comprendre de manière concrète le fonctionnement démocratique, les élèves ont simulé une élection présidentielle au sein de leur établissement. À travers ce projet, les enseignants souhaitaient amener les élèves à saisir les étapes du processus électoral, à apprendre à défendre des idées qu’ils n’avaient pas nécessairement choisies, à développer leur esprit critique ainsi que leurs capacités à coopérer, tout en les sensibilisant à l’importance du vote.
Plutôt que de passer par des exposés théoriques sur la démocratie, ce projet mené sur une année entière a suscité un réel investissement, tant de la part des enseignants que des élèves.
L'organisation
Répartis en groupes, les partis ont été tirés au sort et attribués aux élèves. L’objectif : concevoir un programme, un slogan, un logo et des affiches, le tout en cohérence avec une idéologie politique qui n’était pas forcément la leur. De l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par le centre, chaque groupe a pu s’exprimer lors d’un débat. Les rôles étaient variés : candidat, directeur de campagne, responsable communication, chargé des parrainages, entre autres. La créativité et l’engagement ont été au rendez-vous. Affiches de campagne, slogans percutants, logos inventifs… tout a été pensé pour convaincre les électeurs.
Le scrutin
Après plusieurs semaines de campagne, les différents partis ont présenté leurs idées devant les élèves de terminale, seuls habilités à voter. Le premier tour s'est tenu le 29 avril dernier dans la salle O108, transformée pour l’occasion en véritable bureau de vote avec isoloirs, urnes et bulletins. À l’issue du dépouillement, Inès Dinalle, représentante du parti PCO (Parti communiste ouvrier), et Coline Meriot, du parti MFI (Mouvement de la France insoumise), se sont qualifiées pour le second tour. Les derniers jours de campagne ont été particulièrement dynamiques, entre distributions de tracts, votes par anticipation et échanges animés autour d’un second tour 100 % à gauche.
Le 13 mai, Inès Dinalle l’a finalement emporté avec 50,38 % des voix, marquant l’aboutissement d’un projet mené avec sérieux et enthousiasme.
Une expérience citoyenne
Les élèves sont repartis avec une vision plus claire des enjeux électoraux et de la démocratie participative. Ils ont aussi affiné leur expression orale et écrite, appris à respecter des opinions différentes, à organiser leur travail dans des délais serrés et à collaborer efficacement au sein d’un groupe. Ce projet a renforcé la cohésion entre les élèves, mis en valeur la parole de chacun et suscité un réel intérêt pour la vie publique. C’est une expérience citoyenne riche de sens, qui a enthousiasmé aussi bien les participants que leurs enseignants, et a éveillé la curiosité des plus jeunes.
Enora Jourdren, TG