« On s'amuse pas mal sur le plateau »

Ismaël Habia interviendra prochainement au lycée. (Crédit photo : Ethan Levasseur)
Interview
Ismaël Habia, improvisateur, co-fondateur de la compagnie Les Improbables.

Quand a été créée la compagnie Les Improbables ?
En mai 2004 par François Derivery et moi-même. En 2024, ça fera 20 ans et on va fêter notre anniversaire. En 2014, Laetitia Botella a rejoint la compagnie, on est donc trois comédiens sur le plateau mais une compagnie c'est plus large que ça : il y a aussi les techniciens et les bénévoles. Et puis, on a toujours des invités, ce qui permet de varier les plaisirs en jouant avec d’autres artistes comédiens, musiciens ou danseurs.

Avez-vous toujours voulu travailler dans le théâtre ?
J’ai toujours voulu monter sur scène. L’idée d’en faire un métier est venue tardivement, un peu avant de créer la compagnie, au début des années 2000.

Quelle est votre formation pour faire de l’impro ?
J’ai commencé dans une troupe amateur la FRIT ( Fédération régionale de l’improvisation théâtrale ) et puis, à un moment donné, j'ai décidé d'en faire mon métier.

Qu’aimez-vous dans ce type de théâtre ?
Dans l’impro, les spectacles sont toujours différents. On peut surprendre le public, ses collègues et ses amis sur scène. On s'amuse pas mal sur le plateau, c’est vraiment la récréation.

Qu’est-ce que Le Mondial d’Impro ?
On a la saison des Mercredis de l'Impro, une fois par mois au Petit Théâtre et au mois d'avril, on organise un festival : Le Mondial d'Impro. C'est notre temps fort, on met beaucoup d’énergie pour que ce soit super. On commence par réunir l’équipe artistique qui va être présente au festival. Ensuite, on invite des troupes et travaille l’aspect financier en trouvant des partenaires. Enfin, on communique sur l’évènement avec des affiches, des flyers et en répondant à des interviews. Le but c’est de faire venir le maximum de public.

Combien y a t-il de nationalités au Mondial d'Impro ?
En avril 2024, il y aura la France, la Belgique, la Suisse, l’Italie et le Québec.
Y a t-il un type d’humour spécifique à chaque pays ?
Il n’y a pas nécessairement un type d’humour mais culturellement chaque pays est différent et les gens ne rient pas forcément des mêmes choses. Mais c'est déjà vrai au niveau français, le public au Havre n’est pas le même que le public parisien, lyonnais ou breton. Le public breton est très très chaud. C’est un public qui vient nombreux au théâtre ou au café-théâtre auquel il est habitué. Le public parisien, lui, a une plus grande offre et est donc plus exigeant. Il va être plus difficile à séduire

Où peut-on prendre des cours d'improvisation ?
Aux Improbables, on donne des cours et des stages à peu près trois, quatre fois par an, souvent le week-end. La FRIT organise également des ateliers à l'année.
Propos recueillis par
Ethan Levasseur, 2GTB
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