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Ecosia, des arbres plantés d'un "clic”

Ecosia, un moteur de recherche allemand, a permis de récolter plus de 6 millions d'euros. En février 2020, plus de 85 millions d’arbres ont été plantés. Pas mal, non ?
Fantine Platzer sur Ecosia. (Crédit photo : Estelle Arin)
Ecosia est un moteur de recherche qui permet à l’utilisateur d’atteindre les sites et informations souhaités. La grande différence avec les autres moteurs de recherche, c’est que tous les clics de ses utilisateurs « sont utilisés pour financer des projets environnementaux, comme la reforestation », explique Audrey Fillatre, professeur d'économie et de gestion.
Les arbres sont, par exemple, plantés en Amérique. Mais, dans les années à venir, l’Australie pourrait aussi bénéficier de ce projet. Ecosia n’est pas un projet abstrait, car on peut voir le nombre d’arbres plantés : « C’est concret, car on voit les retombées », poursuit Audrey Fillatre.
Du travail documentaire
à la démarche citoyenne
Les élèves découvrent Ecosia par le biais du travail de recherche documentaire : « On apprend à structurer le travail, l’organiser et à choisir ses outils », explique la professeure. Le but est de « sensibiliser les élèves à d’autres pratiques, à une démarche citoyenne, de les amener à faire des choix et à se positionner », poursuit Audrey Fillatre. En tant que consommateur, nous n’arrivons pas toujours à voir ce que l’on pourrait faire comme alternative environnementale : « Il y a des moteurs de recherche différents qui existent et où on peut lier une finalité lucrative à une finalité environnementale ».
Un engagement ? « C’est une forme d’engagement » continue Audrey Fillatre. Un engagement accessible à tous car « la démarche est simple, elle est à la portée de tout le monde. C’est aussi un choix », souligne-t-elle. Utiliser Ecosia, c’est « allier une activité économique qui va prendre en compte les externalités environnementales et sociales. C'est le développement durable », explique Audrey Fillatre.
Alors, autant joindre l’utile à l’agréable, non ? Car « les professionnels de demain, c’est vous », termine Audrey Fillatre.
Hélène JACOB et Estelle ARIN, première B.
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