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Rafaël Pitti, médecin de guerre
Rafaël Pitti est médecin militaire. Il était l'invité de la pastorale de Notre-Dame-du-Roc. Pour lui, la violence n'est jamais une solution.
Rafaël Pitti, médecin de guerre, a donné aux élèves de première une véritable leçon de vie. Son témoignage est saisissant.
Un témoignage poignant Rafaël Pitti a suivi une formation de médecin militaire avec la spécialité d'anesthésiste-réanimateur. Il a ensuite pratiqué dans les commandos Marine : « Je donne ce que je sais faire ». Il enseigne donc la médecine d'urgence.
Il raconte l’expérience vécue en Syrie. Depuis 2011, il y a eu plus de 370 000 morts. Une expérience semée d’embûches, entre mort et survie. Témoin de la violence sous différentes formes, Rafaël Pitti martèle que « la violence n’est jamais une solution, et que la violence renforce la violence ».
Pour aider les autres, il faut d’abord « travailler sur soi-même. Qu’est-ce que je veux pour moi ? Et qu’est-ce que je veux pour l’autre ? Je veux pour l’autre ce que je voudrais pour moi », explique Rafaël Pitti. Dans un monde de plus en plus incertain, il donne un message d’espoir aux jeunes : « La vie est belle, elle est belle du sens que vous lui donnez ».
Et l'engagement
dans tout ça ? Les trois mots définissant l’engagement, selon Rafael Pitit, sont « l’amour, la compassion et le don de soi », en précisant que « l’engagement peut être sous différentes formes ».
Le médecin est bien conscient que les jeunes d'aujourd'hui préfèrent s'engager dans des causes, telles que le climat, plutôt qu'en politique.
Un petit conseil à donner aux jeunes à propos de l’engagement ? « Il est vraiment important que ce soit toujours tourné vers les autres, pas dans le seul but de m’enrichir moi-même mais d’aller vers l’autre pour m'enrichir dans ma relation avec l’autre ».
Hélène JACOB, première B.
Un témoignage poignant Rafaël Pitti a suivi une formation de médecin militaire avec la spécialité d'anesthésiste-réanimateur. Il a ensuite pratiqué dans les commandos Marine : « Je donne ce que je sais faire ». Il enseigne donc la médecine d'urgence.
Il raconte l’expérience vécue en Syrie. Depuis 2011, il y a eu plus de 370 000 morts. Une expérience semée d’embûches, entre mort et survie. Témoin de la violence sous différentes formes, Rafaël Pitti martèle que « la violence n’est jamais une solution, et que la violence renforce la violence ».
Pour aider les autres, il faut d’abord « travailler sur soi-même. Qu’est-ce que je veux pour moi ? Et qu’est-ce que je veux pour l’autre ? Je veux pour l’autre ce que je voudrais pour moi », explique Rafaël Pitti. Dans un monde de plus en plus incertain, il donne un message d’espoir aux jeunes : « La vie est belle, elle est belle du sens que vous lui donnez ».
Et l'engagement
dans tout ça ? Les trois mots définissant l’engagement, selon Rafael Pitit, sont « l’amour, la compassion et le don de soi », en précisant que « l’engagement peut être sous différentes formes ».
Le médecin est bien conscient que les jeunes d'aujourd'hui préfèrent s'engager dans des causes, telles que le climat, plutôt qu'en politique.
Un petit conseil à donner aux jeunes à propos de l’engagement ? « Il est vraiment important que ce soit toujours tourné vers les autres, pas dans le seul but de m’enrichir moi-même mais d’aller vers l’autre pour m'enrichir dans ma relation avec l’autre ».
Hélène JACOB, première B.