Journal des Lycées > L'actualité des lycées
> Vendée > Lycée Saint-François-d'Assise > Les articles > 5é au concours national d’éloquence
5é au concours national d’éloquence
Gagnante du concours d'éloquence régional, Florence Hébert s'est brillamment comportée au niveau le plus élevé.
Ce concours, organisé et financé par l’association du Lions club, est ouvert de la seconde à "bac plus un". Florence Hébert en terminale a remporté le premier prix départemental puis du district. Puis, la cinquième place lors de la finale nationale qui s'est déroulée à Dijon, le 30 mai dernier .
Pourquoi as-tu décidé de participer au concours d'éloquence ? Je ne pensais pas du tout le faire un jour, c’est la première fois que j’y participe. Il a été demandé aux professeurs de première si, parmi leurs élèves, il y en avait qu'ils verraient bien faire le concours. Mon nom est alors ressorti.
Comment se passe l’épreuve ? Les organisateurs nous ont donné une citation de Balzac “En toute chose, on ne reçoit qu’en raison de ce que l’on donne”. Il fallait, à partir de cette phrase, faire un texte d'éloquence de 8 à 10 minutes pour le présenter à un jury de quatre ou cinq personnes. Souvent, il y avait un journaliste, un avocat... J’ai fait trois fois la prestation, une fois au niveau du lycée, une fois au niveau de la zone et une fois au niveau du district.
Comment as- tu créé ton texte ? J’y ai pensé pendant 2 à 3 semaines, mais je ne notais rien. Un après-midi, j’avais toutes mes idées en tête, j’ai donc écrit mon texte d’un seul coup, je l’ai ensuite retravaillé. Thierry Barbeau, professeur de théâtre, m’a aidée au niveau de la gestuelle à avoir sur scène. Pour chaque épreuve, nous gardons le même texte. Personnellement, j’ai fait quelques modifications pour le perfectionner. J’adore écrire le texte, le travailler, l’apprendre. J’apprécie aussi de transmettre quelque chose, le contact avec le jury et me surmonter en montant sur scène.
Quelle compétence faut-il avoir pour y participer ? Il faut avoir une certaine aisance à l'oral de façon naturelle. Après, ça se travaille. On peut faire un concours d’éloquence en étant timide, mais ça aide au début d'avoir cette aisance. Il faut avoir un peu de cran, d'audace parce que huit à dix minutes sans note, il faut les tenir. De la persévérance aussi, pour apprendre son texte, pour le retravailler, accepter de recevoir des remarques. Il faut bien se dire que l’éloquence ce n'est pas de la récitation. Il faut développer une idée, argumenter avec des exemples, il faut bien le dire, être convaincant et il ne faut pas non plus que ce soit du théâtre.
Comment se passe le concours d’éloquence national ? Nous sommes 15, nous présentons chacun notre texte et seulement 5 candidats sont retenus. Ensuite, ces 5 personnes sont enfermées pendant deux heures dans une pièce. Elles n’ont à leur disposition qu’un crayon et du papier pour créer un nouveau texte de quatre minutes sur un nouveau thème. Une fois le temps écoulé, ils doivent présenter leur nouveau texte.
Quel est ton ressenti quand tu montes sur la scène ? C’est un peu stressant, mais une fois que je suis dedans, le stress s'évanouit. Je suis plus à l’aise quand je ne vois pas le public. Cela dépend souvent de la manière dont nous sommes éclairés sur scène.
Lalie MOREAU, seconde J et Enora BOURDIER-HALBOUT, terminale C.