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À Auschwitz, une leçon d'histoire en direct
Les terminales d'HGGSP et leur professeur Pascal Philip expliquent toute la préparation se cachant derrière leur voyage.
Du lundi 3 au samedi 8 mars, 24 terminales d’HGGSP (histoire-géographie, géopolitique, sciences politiques), sont partis pour un voyage en Pologne avec leur professeur Pascal Philip et Florence Sire, documentaliste. Ils ont pris le train puis l’avion, ont visité Auschwitz, une synagogue, le musée de la Gestapo et la Pharmacie de l’Aigle, à Cracovie.
Cette année sonne, en effet, les 80 ans de commémoration de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau qui a eu lieu le 27 janvier 1945. Le parcours Shoah comprend le voyage en Pologne, mais il prépare également les élèves à ce qu’ils vont voir, ressentir au cours de leurs visites et notamment celle d’Auschwitz. Ce parcours est d’une heure par semaine. Le mot « Shoah » (catastrophe, anéantissement en hébreu) définit la persécution et l'extermination systématiques, menées par l'Allemagne nazie contre le peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale. Cela a provoqué la disparition de cinq à six millions de Juifs.
Un professeur et des élèves expliquent l’importance de ce parcours.
Pascal Philip, professeur d'histoire-géographie : « Le parcours et ses visites sont très importants. Ils nous permettent de comprendre les enjeux d’un évènement, de comprendre pourquoi, à un moment donné, il y a une population qui a décidé d’en détruire une autre. Les enjeux de mémoire sont également essentiels. La Shoah, c’est 6 millions de victimes. On ne se rend pas forcément compte de ce que c’est, et, là, le fait d’y être, de marcher sur les pas des déportés et de mettre en relation les photos, les images que l’on a, de se dire : « Ah oui, c’est ici que ça s’est passé. », cela me semble primordial. Pour moi, les meilleurs cours d’histoire sont ceux que l’on peut traiter sur place. Quand on se trouve à Auschwitz, on comprend mieux ce que c’est ».
Leïa Morinière, terminale C : « Grâce au parcours Shoah, on a été préparé à tout ce côté émotionnel. Aller à Auschwitz sans toutes les informations que nous avons acquises aurait moins de sens. C’est une concrétisation de nos recherches, de ce que nous avons entendu, vu et lu sur ce qui s’est passé ».
Candice Jeaud, terminale C : « Le parcours nous prépare, il nous permet de ne pas arriver à Auschwitz comme si tout était normal, de réaliser que ce n’est pas juste une histoire, dont on a vaguement entendu parler ».
Nolan Bardon, terminale G : « Le parcours Shoah m’a fait connaître des noms de déportés et m'a donné une meilleure vision des choses. Il m’a permis de mettre des termes sur ce que nous allions voir ».
Nathan Bossé-Pailler, terminale E : « L’idée de revenir sur les traces de déportés que nous avons découverts, suivis et étudié rend les choses beaucoup plus concrètes. Nous avons aussi une base de compréhension plus conséquente. Avec le parcours Shoah, nous avons vraiment approfondi le sujet, surtout au niveau du fonctionnement des camps ».
La réalisation du parcours Shoah est financé par quatre partenaires : « Le Souvenir Français » une association qui œuvre pour la mémoire des soldats, de la Shoah…, la « Région Pays de la Loire », le « Ministère des Armées » et la « Fondation pour la Mémoire de la Shoah ».
En échange de ces financements, les élèves sont allés voir « La Plus Précieuse des marchandises » de Michel Hazanavicius. Ils iront aussi devant « Le Souvenir Français » pour présenter et raconter leur voyage. Les terminales ont également produit un court-métrage à partir de textes, notamment pour créer leur script qu’ils enverront aux partenaires du parcours.
Lalie MOREAU, seconde J.
Cette année sonne, en effet, les 80 ans de commémoration de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau qui a eu lieu le 27 janvier 1945. Le parcours Shoah comprend le voyage en Pologne, mais il prépare également les élèves à ce qu’ils vont voir, ressentir au cours de leurs visites et notamment celle d’Auschwitz. Ce parcours est d’une heure par semaine. Le mot « Shoah » (catastrophe, anéantissement en hébreu) définit la persécution et l'extermination systématiques, menées par l'Allemagne nazie contre le peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale. Cela a provoqué la disparition de cinq à six millions de Juifs.
Un professeur et des élèves expliquent l’importance de ce parcours.
Pascal Philip, professeur d'histoire-géographie : « Le parcours et ses visites sont très importants. Ils nous permettent de comprendre les enjeux d’un évènement, de comprendre pourquoi, à un moment donné, il y a une population qui a décidé d’en détruire une autre. Les enjeux de mémoire sont également essentiels. La Shoah, c’est 6 millions de victimes. On ne se rend pas forcément compte de ce que c’est, et, là, le fait d’y être, de marcher sur les pas des déportés et de mettre en relation les photos, les images que l’on a, de se dire : « Ah oui, c’est ici que ça s’est passé. », cela me semble primordial. Pour moi, les meilleurs cours d’histoire sont ceux que l’on peut traiter sur place. Quand on se trouve à Auschwitz, on comprend mieux ce que c’est ».
Leïa Morinière, terminale C : « Grâce au parcours Shoah, on a été préparé à tout ce côté émotionnel. Aller à Auschwitz sans toutes les informations que nous avons acquises aurait moins de sens. C’est une concrétisation de nos recherches, de ce que nous avons entendu, vu et lu sur ce qui s’est passé ».
Candice Jeaud, terminale C : « Le parcours nous prépare, il nous permet de ne pas arriver à Auschwitz comme si tout était normal, de réaliser que ce n’est pas juste une histoire, dont on a vaguement entendu parler ».
Nolan Bardon, terminale G : « Le parcours Shoah m’a fait connaître des noms de déportés et m'a donné une meilleure vision des choses. Il m’a permis de mettre des termes sur ce que nous allions voir ».
Nathan Bossé-Pailler, terminale E : « L’idée de revenir sur les traces de déportés que nous avons découverts, suivis et étudié rend les choses beaucoup plus concrètes. Nous avons aussi une base de compréhension plus conséquente. Avec le parcours Shoah, nous avons vraiment approfondi le sujet, surtout au niveau du fonctionnement des camps ».
La réalisation du parcours Shoah est financé par quatre partenaires : « Le Souvenir Français » une association qui œuvre pour la mémoire des soldats, de la Shoah…, la « Région Pays de la Loire », le « Ministère des Armées » et la « Fondation pour la Mémoire de la Shoah ».
En échange de ces financements, les élèves sont allés voir « La Plus Précieuse des marchandises » de Michel Hazanavicius. Ils iront aussi devant « Le Souvenir Français » pour présenter et raconter leur voyage. Les terminales ont également produit un court-métrage à partir de textes, notamment pour créer leur script qu’ils enverront aux partenaires du parcours.
Lalie MOREAU, seconde J.