Alexis Vergereau, entre passion et raison

Après un bac L obtenu avec une mention "très bien", Alexis a entamé une licence de journalisme, il souhaite désormais bifurquer vers une autre voie.
Alexis Vergereau (Crédit photo : Alexis Vergereau.)

Peux-tu résumer brièvement tes années lycée ?

J’en garde un excellent souvenir, et particulièrement de mon année de terminale. Le rythme était intense avec le bac et la prépa Sciences Po en parallèle. De plus, j’ai participé au JDL durant les trois ans. Mon moment préféré ? Le chemin de fer. Les idées fusaient, il fallait se creuser la tête pour trouver de nouveaux sujets.

Qu'est-ce-qui t'a poussé à te lancer dans des études de journalisme ?

J’ai toujours aimé suivre l’actualité, notamment sportive et politique. J’aime aussi le contact avec les gens et raconter des histoires. Une profession rêvée par moi.

Tu es aussi correspondant sportif au Journal du Pays Yonnais depuis tes années lycée. Comment s'est présentée cette opportunité ?

J’ai eu l’opportunité de faire un stage dans la rédaction l’été suivant ma seconde. Dès le premier jour, le rédacteur m’a confié un sujet à réaliser. Je devais interroger des personnes sur un sujet précis. Forcément, c'était intimidant au début, mais c’était très formateur. Suite à mon stage, il s’est avéré que le journal recherchait un correspondant sportif, ils m’ont proposé le poste. Je n’ai pas longtemps hésité. Depuis, j’écris un à deux articles par semaine sur tous les sports.

Comment se passe ton année à l'ESJ (École Supérieure de Journalisme de Lille) ?

Après le bac, j’ai intégré l’Académie de l’ESJ. Cette année, j’ai préféré arrêter. Je me consacre désormais exclusivement à ma licence de science politique. Toutefois, je n’ai pas totalement délaissé le journalisme. En plus d’écrire pour le JPY, j’ai lancé, cette année, avec un ami, une émission radio autour du sport. L’émission “Globe Sportive” passe sur la radio du campus. Je suis en charge de la régie, de la revue de presse et je suis aussi chroniqueur football. On s'éclate !

Justement, après trois ans passés à Lille, pourquoi veux-tu laisser tomber le journalisme ?

Le journalisme, aujourd'hui, doit être une vocation. Il faut être parmi les meilleurs, les jeunes sont souvent pigistes au début. Il faut se battre pour vendre ses papiers, parfois pour des montants dérisoires. Tout se fait dans l’urgence, et ça peut être au détriment de la qualité. Je ne sais pas encore ce que je ferai demain. C'est important de se poser des questions et de ne pas idéaliser un métier.
Théo QUINTARD, terminale ES.
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