Annabelle, des voyages engagés

Annabelle Lardière, ancienne élève du lycée Saint-François-d'Assise, nous dévoile son expérience dans la solidarité internationale.
Annabelle au sein de l'école où elle intervenait en Dominique. (Crédit photo : Annabelle Lardière)
La solidarité internationale intéresse de plus en plus les nouvelles générations. Elle est l'occasion pour les jeunes de découvrir une nouvelle culture, de renconter des personnes et de visiter des pays tout en s'engageant pour une cause qui leur tient à coeur.

Ce sont les missions environnementales qui ont attiré l'attention d'Annabelle. Cette dernière a, en effet, participé à un programme de sensibilisation sur des comportements plus verts dans des pays en développement auprès des enfants locaux, notamment au Costa Rica.
Au départ le dépaysement est brutal : « C'est choquant quand on voit des déchets dans un village, sur le sol, alors qu'ils pourraient être à la poubelle, mais c'est une éducation et des comportements qui sont peu connus. Bien évidemment, je ne juge personne puisque, nous aussi, nous avons mis du temps à intégrer ces comportements ». Entre jeux éducatifs et autres approches ludiques sur le tri des déchets et une utilisation responsable de l'eau, Annabelle espère que les comportements transmis aux jeunes enfants de l'école changeront. « Cela est difficile d'encourager des comportements qui ne sont peut-être pas appliqués dans les familles ». Malgré cette incertitude, Annabelle garde de ses séjours des souvenirs mémorables : « J'ai rencontré tellement de personnes, découvert une culture passionnante et visité des endroits flamboyants. Vous gagnez toujours plus que ce que vous avez donné ».

Après deux mois d'actions solidaires au Costa Rica grâce à l'association Adetur. Annabelle s'engage à nouveau, cette fois-ci, en République dominicaine par le biais de First Step, pour faire face aux défis écologiques que rencontre le pays. « Avant de partir, je recherche toujours des informations sur les associations dans lesquelles je m'engage ». Elle nous avertit sur un problème majeur : la création d'une véritable industrie du volontariat : « Certaines associations nous vendent du rêve mais s'engager dans un programme de solidarité internationale, ce n'est pas juste visiter un pays, nous ne devons pas tomber dans du volontourisme ».
Selon Annabelle, s'engager ce n'est pas seulement partir à l'étranger comme elle l'a fait : « Tout le monde peut s'engager et à n'importe quelle échelle, que ce soit dans une association d'aide à la personne près de chez nous ou même un club sportif. On a tous quelque chose à gagner en s'engageant ».
Annabelle travaille, aujourd'hui, à Panama dans une agence de tourisme. Trouvant l'approche de cette dernière encore trop indifférente à la cause environnementale, elle espère pouvoir, un jour, développer, elle-même, le tourisme vert dans des pays peu sensibilisés.

Lou-Anne MARTINEAU, terminale H et Sidonie DURET, première D.
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