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De Saint-François-d'Assise à Sciences Po
Ancienne élève de Saint-François-d'Assise, actuellement à Sciences Po Paris, Angèle Duret milite pour que les jeunes osent postuler aux Grandes écoles.
Pourquoi avez-vous décidé de fonder DVGE ? Quelle est sa mission ?
Une fois arrivée à Sciences Po, j’ai remarqué que peu d’étudiants étaient originaires de Vendée alors que beaucoup de lycées ont des taux de réussite au bac importants. Je me suis donc demandée où partaient tous ces élèves. C’est à ce moment que j’ai découvert l’existence de la Fédération nationale "Des Territoires aux Grandes Écoles" (DTGE). J’ai donc décidé d’intégrer la fédération, en cofondant "De la Vendée aux Grandes Écoles" (DVGE), pour encourager les jeunes à oser.
Notre mission est de venir en aide et de montrer aux lycéens qu’ils peuvent accéder aux Grandes écoles, peu importe d’où ils viennent. Au travers de ce discours encourageant, nous ne souhaitons pas pour autant dire que les formations sélectives seraient de meilleurs chemins que d’autres voies d’orientation.
En quoi cette lutte est-elle un enjeu majeur pour vous ? Beaucoup de lycéens ne se sentent pas légitimes et ont peur de ne pas être à leur place dans les formations sélectives. Nos actions sont là pour démystifier cet accès aux Grandes écoles et provoquer un déclic chez certains élèves. Nous constatons, parfois, que les Grandes écoles sont peu présentées dans le parcours d’orientation de certains lycées et certains lycéens sont face à un déficit d'information. Notre objectif est donc d’informer les élèves le plus objectivement possible sur ce que sont les Grandes écoles, leur fonctionnement et leurs processus d’admission.Les cursus sélectifs sont-ils, aujourd’hui, plus ouverts aux élèves de province ? Les Grandes écoles ont véritablement la volonté de diversifier l’origine territoriale des profils de leurs élèves. L’École Polytechnique a, par exemple, signé un partenariat avec la fédération nationale DTGE qui va en ce sens. Les réformes portées par Sciences Po Paris semblent également tendre à davantage de diversité au sein de l’école. Malheureusement, il y a toujours un manque de mixité territoriale dans les cursus sélectifs aujourd’hui.
Un message pour les lycéens au sujet de leur future orientation post-bac ? Choisissez une voie qui vous plaît vraiment. Le plus important est de trouver une voie dans laquelle vous serez épanouis. Ne vous mettez pas trop la pression sur le choix d'un métier : choisissez avant tout un domaine d’études qui vous enthousiasme et vous trouverez la voie professionnelle qui est faite pour vous au fur et à mesure de vos découvertes académiques. Si vous voulez contacter DVGE : @dvge85 sur Instagram et vendee@dtge.org par mail.
Léonie BOISSELEAU,
terminale C.
Suite de l'interview sur le site du lycée.
Notre mission est de venir en aide et de montrer aux lycéens qu’ils peuvent accéder aux Grandes écoles, peu importe d’où ils viennent. Au travers de ce discours encourageant, nous ne souhaitons pas pour autant dire que les formations sélectives seraient de meilleurs chemins que d’autres voies d’orientation.
En quoi cette lutte est-elle un enjeu majeur pour vous ? Beaucoup de lycéens ne se sentent pas légitimes et ont peur de ne pas être à leur place dans les formations sélectives. Nos actions sont là pour démystifier cet accès aux Grandes écoles et provoquer un déclic chez certains élèves. Nous constatons, parfois, que les Grandes écoles sont peu présentées dans le parcours d’orientation de certains lycées et certains lycéens sont face à un déficit d'information. Notre objectif est donc d’informer les élèves le plus objectivement possible sur ce que sont les Grandes écoles, leur fonctionnement et leurs processus d’admission.Les cursus sélectifs sont-ils, aujourd’hui, plus ouverts aux élèves de province ? Les Grandes écoles ont véritablement la volonté de diversifier l’origine territoriale des profils de leurs élèves. L’École Polytechnique a, par exemple, signé un partenariat avec la fédération nationale DTGE qui va en ce sens. Les réformes portées par Sciences Po Paris semblent également tendre à davantage de diversité au sein de l’école. Malheureusement, il y a toujours un manque de mixité territoriale dans les cursus sélectifs aujourd’hui.
Un message pour les lycéens au sujet de leur future orientation post-bac ? Choisissez une voie qui vous plaît vraiment. Le plus important est de trouver une voie dans laquelle vous serez épanouis. Ne vous mettez pas trop la pression sur le choix d'un métier : choisissez avant tout un domaine d’études qui vous enthousiasme et vous trouverez la voie professionnelle qui est faite pour vous au fur et à mesure de vos découvertes académiques. Si vous voulez contacter DVGE : @dvge85 sur Instagram et vendee@dtge.org par mail.
Léonie BOISSELEAU,
terminale C.
Suite de l'interview sur le site du lycée.
