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Un professeur passionné par la généalogie
Julien Remaud, professeur d'histoire-géo, est à la recherche de ses ancêtres.
En quoi consiste la généalogie ? La généalogie est une enquête durant laquelle on cherche à se renseigner sur ses ancêtres, leur nom, leur cadre de vie.
Chercher, stocker, classer, archiver Comment procédez-vous ? D'abord, on va à la recherche d'informations, qui se trouvent sur les actes de naissance dans les archives des Conseils départementaux, dans certaines mairies, chez des notaires, dans des presbytères (avant la Révolution française) et sur Internet. Il existe de nombreux sites sur la généalogie.
Ensuite, ces informations je les rentre dans un logiciel, qui me permet de les stocker, de les classer, et de les conserver. Car, au fur et à mesure, on se retrouve avec un grand nombre de données. Moi par exemple, j'ai recensé des informations sur plus de 2 500 personnes différentes.
Quels sont les différents aspects de la généalogie ? La généalogie, en tant que loisir, va plus loin que la recherche de noms. On cherche à savoir qui sont ses ancêtres, ses cousins, à connaître qui, de sa famille,a fait la guerre, à connaître leurs métiers, leurs occupations, leur lieu de vie. Par exemple, grâce à ça, je sais qu'une grande partie de ma famille vit en Vendée, mais pas forcément dans la même ville. Retrouver des photos de famille est un complément.
Deux heures par jour La généalogie est-elle une passion qui vous prend du temps ? En semaine, cela m'est compliqué d'y consacrer beaucoup de temps, mais le week-end et pendant les vacances, deux heures facilement par jour.
Pourquoi la généalogie ? Depuis que je suis petit, je suis un passionné d'histoire, et c'est l'histoire qui m'a amené à la généalogie. Je dois en faire depuis environ mes douze ans. J'aime beaucoup cette idée de remonter dans le temps. J'aime la généalogie dans son ensemble, la recherche, la joie de remonter toujours plus en arrière, l'aspect technique, et il y a cette envie de résoudre cette grande énigme, mes origines.
Aujourd'hui, je suis remonté jusqu'à la fin du XVIe siècle, et je connais environ 6 500 de mes ancêtres.
Héloïse HERAUD,
seconde D.