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Trois générations de bonheur à Puy Sec

Maud, en 3ème, a invité ses grands-pères, Michel Girard, 85 ans, Michel Belly, 64 ans, et son papa, Rodolphe Girard, 51 ans, à témoigner de leurs années à la MFR.
La famille de Maud fidèle à la MFR de Puy Sec. (Crédit photo : DR)
Michel Girard était élève dans la seconde promotion de la MFR, de 1951 à 1953. A l’époque, la MFR se trouvait encore à Fontenay-le-Comte. Il fallait faire 15 km à vélo pour arriver le lundi, puis la même chose pour le retour, le samedi, après le repas, mais surtout après le ménage !
Un directeur et un moniteur géraient, alors, la seule classe. Le moniteur dormait sur place avec les jeunes et, le matin, il fallait choisir entre la messe de 7 h et un temps de révisions avec questions du moniteur à la fin.
L’alternance était toujours la même  : une semaine à la maison familiale et deux semaines de stage : « On était heureux d'aller en stage chez nous, car on était bien préparé à reprendre l’exploitation agricole de nos parents. J'ai moi-même repris l’affaire familiale avec quelques terres travaillées à l’aide d’un cheval. J'ai traversé les années et, aujourd'hui, je pianote sur un clavier d’ordinateur  ! »
L'arrivée des filles C’est au tour de Michel Belly (années 1974 à 1976) : « Moi, j'étais sur le site de Puy Sec. Je retrouvais l’esprit MFR et, surtout, l'alternance d'une semaine de présence à la MFR et deux en stage. Nous étions plus nombreux à la MFR avec trois classes de BEPA qui venaient à la MFR les unes à la suite des autres ». Il enchaîne : « A l'époque, nous faisions aussi les services à la semaine. Ce qui nous rendait heureux, c'était d'entretenir le bois en ramassant les feuilles, en taillant les arbres ou en tondant la pelouse. Aujourd'hui, c'est la surprise de voir que ce service n'existe plus ».
C’est au tour de Rodolphe Girard d'évoquer son expérience heureuse à la MFR dans les années 80, avec l’arrivée des filles : «  C'était une nouveauté, elles dormaient toutes dans une grande chambre ».
La MFR a-t-elle rendu les jeunes heureux au fil des années ? Au fur et à mesure des échanges, les jeunes se rendent compte que l’esprit MFR, les valeurs sont toujours les mêmes et que la vie, ici, n’a pas vraiment changé : « Nous aimons aller en stage, découvrir des métiers mais aussi revenir à la MFR de Puy Sec. On y passe toujours de très bons moments qui seront autant de beaux souvenirs ». La classe de 3ème, MFR Puy Sec Saint-Martin-de-Fraigneau.
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