Fake news au cœur des débats quotidiens

Distinguer le vrai du faux dans une information, c’est une question de confiance entre le journaliste et le lecteur.
Les intervenants sur l'atelier fake news. (Crédit photo : Marc Ollivier - Ouest France)
À l’occasion du Forum mondial Normandie pour la Paix, les « fakes news » ou « fausses informations » ont fait l'objet d'un atelier proposé par Ouest-France. Il était animé par Jean-Bernard Cazalets, rédacteur en chef délégué du quotidien, et plus particulièrement destiné aux lycéens.

Le phénomène des "fakes news" est "vieux comme le monde". Comme l'a ajouté Émilie Jehanno de l'équipe « Fack cheking » de 20 minutes, " c'est aussi une information douteuse, ce n'est pas blanc ou noir, c'est gris" car il peut y avoir du vrai dans des informations fausses. Il faut donc vérifier la source et la fiabilité d’une information avant de la republier et la diffuser sur les réseaux sociaux.
Ce conseil concerne plus particulièrement les adolescents. Ils sont les plus vulnérables et les plus exposés aux "fake news" et ils contribuent aussi souvent à leur diffusion via les réseaux sociaux.
Céline Thierry, responsable EMI (Éducation aux Médias et à l’Information) de l’Académie de Normandie, est intervenue en affirmant qu'il fallait être plus curieux, particulièrement en croisant ses sources et privilégier les sources « sûres » comme par exemple les sites officiels ou les sites des médias reconnus.
« Vérifier, vérifier,vérifier » Émilie Jehanno a ajouté "qu'il faut développer son esprit critique face aux informations qui nous entourent et qu'il faut se questionner sur l'information", en utilisant des outils comme : la recherche par image inversée ou « Siticeum évidence » qui permet de voir le lieu et la date d'une image. À utiliser aussi, la plateforme collaborative contre la désinformation « Hoaxbuster ». Elle permet de limiter la propagation de fausses informations et des rumeurs non-fondées.

Pour Philippe Rifflet, directeur délégué du groupe Publihebdos, il y a trois règles dans le métier de journaliste : "Vérifier, vérifier, vérifier". Quelles conséquences en cas de publication d'une "fake news ?" S'excuser auprès du lecteur, répond sans ambages, Jean-Bernard Cazalets, c'est une question de confiance. Il a ensuite expliqué que c'était déjà arrivé de publier une information erronée, notamment avec l'affaire de Xavier Dupont de Ligonnès. On affirmait que cet homme disparu après le meurtre de sa famille avait été retrouvé. C'était faux, en dépit de sources fiables et recoupées.
Loryne DESSAINT CLAREBOUT
et Chloé VALLOT.
Connexion à la salle de rédaction numérique (SRN)
Se connecter

N'utilisez pas cette fonctionnalité si vous utilisez des postes partagés

 
Mot de passe oublié