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Haïti un État qui sombre dans la violence
De nombreux États sombrent dans la guerre et ne parviennent pas à gagner la paix.
La violence est devenue le quotidien des Haïtiens depuis plus de quatre ans, sur cette île de 12 millions d'habitants.
Au Forum mondial Normandie pour la Paix, l’intervenant Jean-Marie Théodat, d’origine haïtienne, géographe et écrivain, nous parle d’une « violence systématique » ayant lieu dans son pays.
Haïti, une île à la merci des bandes criminelles Des guerres de gangs sont constamment présentes, principalement dans la capitale Port-au-Prince. Haïti fait face aux nouvelles violences du monde, avec des Seigneurs de guerres, des viols comme arme de guerre ou encore des drones avec des nouvelles technologies. De plus, la population souffre de la famine et de nombreuses crises sanitaires.
Les enfants, entre victimes et proies
Jean-Marie Théodat souligne l’inégalité et un certain racisme qui sont « le moteur de certaines pratiques internationales". En effet, pour lui, les enfants haïtiens sont moins aidés que les enfants ukrainiens ; or, ils ont les mêmes besoins et subissent des violences multiples. En 2024, plus de 11 000 enlèvements ont été enregistrés selon l’Organisation des Nations Unies et 300.000 déplacements d'enfants. Les gangs profitent de la vulnérabilité des enfants pour les recruter comme intermédiaires dans leurs trafics ou faire pire encore les inclure dans la violence de leur gang. Les enfants sont aussi souvent confrontés au trafic d’enfants, à des violences sexuelles ou encore au travail forcé.
Haïti, un État failli Haïti connaît donc un niveau record de violence des gangs. Les assassinats sont nombreux et la police d'État débordée. Face à cela, la classe politique peine à faire face. L'ONU a envoyé 400 policiers kenyans en Haïti mais pour faire face à 7000 membres de gang, c'est bien peu !
Les gangs criminels contrôlent toujours plus de 80 % de la capitale. Cette guerre des gangs se rapproche de plus en plus d'un génocide haïtien d'après J.M.Theodat. Quelle en sera l'issue ?
Noane LIMERY,Terminale Générale
Au Forum mondial Normandie pour la Paix, l’intervenant Jean-Marie Théodat, d’origine haïtienne, géographe et écrivain, nous parle d’une « violence systématique » ayant lieu dans son pays.
Haïti, une île à la merci des bandes criminelles Des guerres de gangs sont constamment présentes, principalement dans la capitale Port-au-Prince. Haïti fait face aux nouvelles violences du monde, avec des Seigneurs de guerres, des viols comme arme de guerre ou encore des drones avec des nouvelles technologies. De plus, la population souffre de la famine et de nombreuses crises sanitaires.
Les enfants, entre victimes et proies
Jean-Marie Théodat souligne l’inégalité et un certain racisme qui sont « le moteur de certaines pratiques internationales". En effet, pour lui, les enfants haïtiens sont moins aidés que les enfants ukrainiens ; or, ils ont les mêmes besoins et subissent des violences multiples. En 2024, plus de 11 000 enlèvements ont été enregistrés selon l’Organisation des Nations Unies et 300.000 déplacements d'enfants. Les gangs profitent de la vulnérabilité des enfants pour les recruter comme intermédiaires dans leurs trafics ou faire pire encore les inclure dans la violence de leur gang. Les enfants sont aussi souvent confrontés au trafic d’enfants, à des violences sexuelles ou encore au travail forcé.
Haïti, un État failli Haïti connaît donc un niveau record de violence des gangs. Les assassinats sont nombreux et la police d'État débordée. Face à cela, la classe politique peine à faire face. L'ONU a envoyé 400 policiers kenyans en Haïti mais pour faire face à 7000 membres de gang, c'est bien peu !
Les gangs criminels contrôlent toujours plus de 80 % de la capitale. Cette guerre des gangs se rapproche de plus en plus d'un génocide haïtien d'après J.M.Theodat. Quelle en sera l'issue ?
Noane LIMERY,Terminale Générale